Petit village de caractère de l'Ardèche bâti sur une éminence, à l'architecture chaleureuse de pierres teintées de blanc et d’ocre orangé, de ruelles rénovées et fleuries, sinueuses, parfois sous voûtes, bordées de maisons remarquables. Village fortifié au caractère médiéval très marqué, au coeur des vignes auxquelles il doit probablement son nom. Le site est mentionné dans une charte du VIIème siècle au sujet d'un don à l'église de Viviers par une femme chrétienne nommée Aspasie. L'église à l’origine du village est citée dès le VIIIème siècle. L’édifice actuel a été reconstruit en grès local au XIIème siècle puis modifié plusieurs fois au cours du temps. Au XIIIème siècle, co-seigneurie de l'évêque de Viviers et du seigneur de Balazuc, ensuite elle passe aux Jullien en 1256 qui la coachètent avec Pierre de Laundun à l'évêque de Viviers, la famille Jullien de Vinezac réside dans son château du même nom jusqu'à la révolution. Comptant pas moins de 3 châteaux dont le château Jullien, composé d'un donjon carré du XIIIème siècle, d'une tour ronde du XVème siècle et de deux corps de logis du XVIIème siècle; le château de Charbonnel du XVIIème siècle, transformé en hôtel restaurant et le château de La Motte, à l'état de ruines. Au moment des affrontements entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers, la forteresse fait partie avec Montréal, Brison, Chassiers, Tauriers et Uzer de la couronne castrale de Largentière qui assure la garde des mines argentifères.