QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
VILLARS SUR VAR

Village médiéval des Alpes Maritimes, dominant la vallée du fleuve Var, à plus de 400 mètres d’altitude. Etagé sur plusieurs niveaux à flanc de colline, il regroupe sous les ruines de son château, des passages couverts, des voûtes et des ruelles pittoresques, pavées et étroites, bordées de maisons anciennes. A l'entrée du bourg, l'église Saint Jean Baptiste ornée d’un clocher avec un toit de pierre, érigée dans le années 1520 sur l'emplacement de l'église des Templiers du XIIème siècle, abrite un retable attribué à Ronzen, peintre Flamand ainsi qu’une statue de Saint Jean Baptiste que l'on doit à Matthieu d'Anvers, sculpteur flamand. Le lieu, initialement perché à 800 mètres d'altitude, au sommet de la colline Saint Jean, les villageois, au XIème siècle, descendent 400 mètres plus bas sur le plateau du Savel et fondent le village actuel, en 1078, première citation de "Vilario" dans le cartulaire de la cathédrale de Nice. Au fil de l'histoire, le territoire a changé plusieurs fois de mains, bénédictins de l'abbaye de Lérins, Templiers, famille des Thorame-Glandèves, en 1388, il est donné aux Grimaldi de Beuil et fait partie du comté de Savoie. En 1412, suite aux insurrections, Amédée VIII de Savoie détruit le château et son enceinte qui serviront de carrière aux habitants, il sera reconstruit après le retour en grâce des Grimaldi. En 1621, Annibal Grimaldi, rebelle au duc de Savoie est éxécuté, Villars passe aux mains successives de notables Piémontais. En 1691, le village est brûlé lors des guerres entre la France et la Savoie. A la révolution, l'entrée des troupes françaises a pour conséquence destructions, pillages et son dernier feudataire est chassé. En 1814, après la défaite de Napoléon, le territoire revient au royaume sarde, en 1860, Villars vote le rattachement à la France. Seul vignoble du département à bénéficier de l'appellation "Côte de Provence" depuis 1992 avec le "Clos Saint Joseph" de cinq hectares. La vigne cultivée depuis les Romains était omniprésente sur la commune, en 1866, il y avait 80 ha.

"Clos Saint Joseph" - Seul domaine des Alpes-Maritimes à bénéficier de l’appellation Côtes de Provence sur 5 hectares.
Eglise Saint Jean Baptiste - Erigée dans le années 1520 sur l'emplacement de l'église des Templiers, restaurée dans le style baroque au XVIIIème siècle. Le clocher avec un toit de pierre a été déplacé et reconstruit en 1766. Elle abrite un retable du XVIème siècle, attribué à Ronzen, peintre Flamand ainsi qu’une statue de Saint Jean Baptiste que l'on doit à Matthieu d'Anvers, sculpteur flamand.
Orgue à cylindre, daté de 1816 - Réalisé par le facteur d'orgue Antoine Nicolas Lété. En 1819, la commune fait acheter un orgue à cylindre par Maurice Olivari, maréchal des logis chez les carabiniers de Chambéry. Il est transféré le 26 novembre de Savoie à Villars-sur-Var. Le mécanisme a été classé en 1999.
Pierre sommitale du clocher foudroyée le 12 juillet 1981, un olivier a été planté à son point de chute.
"Allée des Grimaldi" - Construite en 1430 par Jean Grimaldi. A l'origine, 2 rangées de 30 colonnes avec des poutres formant une treille, au bout un belvédère s’ouvre sur une vue plongeante de la vallée du Var.
Chapelle des Pénitents Blancs - Du XVIIème siècle, elle a la particularité d'abriter le monument aux morts.
Lavoir à grains ou à olives
Maison de la Castre ou maison des Templiers - XIIIème siècle avec baies ogivales géminées.
Chapelle Saint Antoine - Répertoriée depuis 1690.
Chapelle Sainte Brigitte - Edifiée au début du XVIème siècle avec les pierres du château.
Chapelle Saint Jean du Désert - Du XVIIIème siècle, située sur l’ancien site du village, la "Roccaria", abandonné au milieu du Moyen Âge. Le premier édifice, antérieur au milieu du XIIème siècle, a été remanié en 1492 et mentionné en tant qu’église paroissiale.
Chapelle Sainte Marie Madeleine - XVIème siècle, propriété privée depuis 1906.
Porte Saint Antoine - La seule subsistant des trois portes que comptait l'enceinte médiévale.
Le lavoir communal et le "molino" qui alimentait le complexe hydro-électrique jusqu'aux années 30.
Entrée du moulin à huile, restauré par la commune.
Double fontaine peinte par Edmond Baudouin auteur de bandes dessinées.
Boutique du Moyen Age, ancien four à pain communal restauré par la commune.
Gare du "train des pignes" - Une ligne ferroviaire à voie métrique reliant Nice (Alpes-Maritimes) à Digne (Alpes-de-Haute-Provence).
Gravure de 1693, Villarium.
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