Cité touristique majeure des Alpes Maritimes. Centre ancien à l'abri de ses maisons remparts parfaitement restaurées et entretenues, qui a gardé tout son cachet. Toutes les façades de pierre ocre aux volets pastels, sont noyées sous la vigne ou les bougainvilliers exubérants, les portes ont des linteaux ornés d'emblèmes de pénitents et du compagnonnage. Son originalité, est d'avoir été construit selon un plan urbain en damier, les ruelles en pente légère, conduisent toutes vers la place centrale à arcades. Au Haut Moyen Age, quelques hameaux des environs étaient déjà habités, mais c'est dans un vallon isolé et désert de Sartoux offert en 1199 par l’évêque d'Antibes à l'abbaye de Prads (Alpes-de-Haute-Provence), qui deviendra "Vallis bona" (bonne vallée), que fut fondée l'abbaye Sainte-Marie de Valbonne. A la fin du Moyen Age, les guerres, sécheresse et la peste entraînent la fuite des habitants environnants, laissant les territoires de l'abbaye ruinés. En 1519, Augustin de Grimaldi, évêque de Grasse et abbé de Lérins prend l’initiative de créer avec l’aide des communautés voisines et du haut-pays, un village nouveau, à côté de l'abbaye, entièrement bâti par eux afin de repeupler un pays dévasté. Sa construction s’effectuera sur un siècle, la raison défensive primant, les "maisons remparts" ne possédaient pas de portes sur l’extérieur. Il restera relativement isolé, presque sans changement, jusqu’au milieu du XXème siècle. L'abbatiale romane du XIIIème siècle est devenue église paroissiale à la création du village, son clocher a été ajouté au XIXème siècle. Dans les années 1970, la création de Sophia Antipolis, construit en grande partie sur la forêt de Valbonne, a fait passer la population de 3 000 habitants en 1980 à près de 15 000 aujourd'hui.