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TOURTOUSE

Petite commune rurale de l'Ariège, au sein du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Son coeur en est l'ancienne motte féodale avec le donjon et l'église, l'ensemble monumental est classé "Monument Historique". En 1195, "Tortoz" apparait dans une bulle du pape Célestin III, par laquelle, il prend sous sa sauvegarde les biens de l'évêché de Couserans. A cette époque, l'évêque Laurent donne ce château en commende (usufruit) au chevalier de Tersac, à condition qu'il assure la défense de ces terres, convoitées par les comtes de Comminges. Il faisait partie d'une ligne de défense servant à protéger les gens et les biens contre les incursions de ses voisins. Le château construit sur une barre rocheuse à l'intérieur d'un méandre de la rivière, était ceinturé de remparts dont une partie existe encore. Il comprenait des corps de bâtiments, de part et d'autre d'un donjon et une église. Au XIVème siècle, au cours de la guerre de cent-ans, ces fortifications seront reprises et le donjon surélevé par la suite utilisé comme clocher. A la fin du XVIème siècle, lors des guerres de religion, les protestants ravagèrent tout le Volvestre et ce village, mettant le feu à l'église et aux récoltes, les habitants ont eté contraints de l'abandonner pour sauver leur vie. Au XVIIème siècle, Tourtouse devient pour quelques années, la résidence de l’évêque Bruno de Ruade qui s'y réfugia en difficulté avec ses chanoines, suite à sa résolution de réformer le chapitre: "aimant mieux vivre seul avec des paysans qu'à Saint Lizier". Il y fait construire un château avec les pierres de l'ancien bâtiment, rebâtit l'église ruinée et fait divers aménagements. Tourtouse tel qu'on le voit actuellement, doit beaucoup à cet évêque. Malade, il renonça à son évêché en 1642 et se retira à la Chartreuse de Toulouse où il mourut le 3 février 1645. Son corps n'a pas été ramené mais sa dalle funéraire se trouve toujours dans l’église.

Église Notre Dame de l'Assomption avec son clocher, l'ancien donjon du château. Reconstruite au XVIIème siècle après son incendie par les protestants en 1579, restaurée au XIXème siècle.
une latrine d'époque à droite.
Théâtre de plein air inscrit dans l'écrin des remparts.
L'ancien moulin à droite.
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