QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
TOURNEMIRE

Modeste bourg du Cantal adossé au versant face au sud, groupé le long de la route d'accès au château d’Anjony, son nom provient d’une illustre famille, les Tournemire. "Un des plus beaux villages de France" dont le renom est éclipsé par celui de l'extravagant château d’Anjony qui a supplanté le château originel des Tournemire au temps de Jeanne d’Arc. Dans le village, de nombreuses maisons sont dotées de pierres monumentales, elles proviendraient de cet ancien château. Dans cette commune, le fil de l’histoire ne s’est jamais rompu, Robert de Léotoing est en effet le dernier marquis d’Anjony, il demeure au château de ses ancêtres et s’implique en tant que conseiller municipal. La visite du château actuel daté du XVème siècle, apporte de précieuses indications sur la riche et tumultueuse histoire de ce village. Ancienne chapelle seigneuriale, l’église romane Saint Jean Baptiste abrite une épine de la couronne du Christ ramenée des croisades par un des seigneurs du lieu. L'histoire a toujours été marquée par la rivalité de deux familles, Tournemire qui possédait un château de ce nom, bâti sur le promontoire et Anjony, famille de riches marchands pelletiers d'Aurillac qui a fait construire son château au coeur du fief de la famille du seigneur local. De nombreuses générations des deux familles se sont tantôt battues, tantôt alliées, jusqu'à ce que les revers de fortune des Tournemire les contraignent à quitter les lieux. En 1623, par un duel, trois contre trois, sur la place publique, les protagonistes réglent une fois pour toutes leurs querelles.

Eglise Saint Jean Baptiste - Construite par la famille de Tournemire au XIIème siècle; remaniée au XVème siècle. Elle possède une relique de la Sainte-Epine, qui aurait été rapporté de croisade par un seigneur de Tournemire au début du XIIème siècle.
Château d'Anjony - Construit par Louis d’Anjony, compagnon de Jeanne d’Arc ayant reçu du roi Charles VII mission de protéger les alentours, il est toujours là, intact et fier, exemple caractéristique des forteresses de montagne du XVème siècle. Au XVIIIème siècle, on ajoute à l’austère construction médiévale un corps de logis plus accueillant.
Le Calvaire, à l'entrée du village.
HAUT DE PAGE