Petit Village des Alpes Maritimes reconstruit de manière dispersée sur l'ensemble de son territoire au début du XXème siècle. Le site primtif plus haut, endommagé par un tremblement de terre en 1887, a été progressivement abandonné, l'accès se fait par un large et raide chemin. Un habitat fortifié est mentionné durant la première moitié du XIIIème siècle, il occupait le sommet dominant le site de l’ancien village, près de la chapelle Saint-Antoine. Le château accompagné de maisons, semble ne plus exister en 1388. La bourgade ensuite s'est developpée sous la crête, à 630 m d’altitude, elle ne disposait pas d’eau courante, les habitants devaient s'approvisionner à une fontaine située à mi-chemin de la voie d’accès. Malgré la constructon d'un moulin à huile et d'une nouvelle mairie, la population ne cessa de décroître, passant de 200 habitants en 1911 à 43 en 1962, le territoire offrait peu de possibilité à l’agriculture. Cet ancien site offre en spectacle, l’église paroissiale Saint Pierre et la chapelle Saint Antoine de Padoue se détachant sur un panorama à 360 degrés. Au hameau de la Courbaisse, à l’entrée de la Mescla qui était reliée au village par un chemin, une importante scierie, mue par la force de l’eau de la Tinée, y était active, utilisant les grumes expédiées par flottage sur la rivière.
