QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
TENDE

Gros bourg construit en étages à flanc de montagne, mêlant les influences alpines et méditerranéennes, dominé par la tour de l'horloge et les vestiges du château des Lascaris du XIVème siècle, détruit en 1692 par les troupes de Louis XIV. Frontalier avec l'Italie, situé à plus de 800 mètres d'altitude, il est intégré dans le Parc National du Mercantour. La vieille ville médiévale dont l'accès se fait par des ruelles étroites et des escaliers raides, est parcourue sur toute la longueur par la rue principale, bordée de hautes maisons presque austères, éclairées de quelques trompe l'oeil sur une façade ou sur une fontaine. Tout au bout, se trouve la collégiale Notre Dame du XVIème siècle, à la façade flamboyante rouge et jaune et son clocher à bulbe d'architecture lombarde. En 1860, Tende et La Brigue ne sont pas comprises dans les territoires cédés à la France par le traité de Turin pour permettre au roi Victor Emmanuel II de jouir de ses territoires de chasse. Ce n'est qu'après le traité de paix de Paris en 1947, qu'ils deviennent français. Jadis, c'était une importante étape sur la "route du sel" qui reliait Nice à l’Italie du nord par le col de Tende (1871 mètres). Il était acheminé par mer jusqu’au port de Nice puis par des milliers de mulets jusqu'à Turin par tous les temps. Une brigade d’intervention assurait la viabilité du passage coûte que coûte, en hiver, ils creusaient des marches dans la glace pour faciliter l’ascension des bêtes. En 1882, la percée du tunnel a rendu plus aisée la traversée du massif. Située aux portes de la vallée des Merveilles, le "Musée des Merveilles" ouvert en 1996, permet de comprendre les croyances, la vie quotidienne et la culture des peuples qui vivaient dans cette vallée, voici près de 4000 ans. Saint Dalmas de Tende possède un monument hors du commun, une gare monumentale, construite en 1929, dans le style des grands bâtiments de l'époque fasciste, gare frontalière, elle se voulait une affirmation de la puissance de Mussolini, aujourd'hui fermée et murée, un arrêt sur la voie ferrée Nice Cuneo.

Tende avant la tempête Alex.
Porte d’Italie ou du Piémont - Porte qui donne accès à la partie médiévale de la ville, par là passaient les muletiers et les marchands qui se rendaient dans le Piémont.
Chapelle de l’Annonciade - Petit édifice accolée au rempart et à la porte du Piémont.
Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption - A l'imposante architecture de style lombard, érigée entre la fin du XVème et le début du XVIème, à l'initiative du comte de Tende, Honoré Lascaris. A la place d’un édifice ravagé par un incendie.
Clocher de la Collégiale.
Chapelle de la Miséricorde - Ancienne chapelle des Pénitents Noirs, consacrée en 1675.
Chapelle de l'Annonciation - Ancienne chapelle des Pénitents Blancs, consacrée en 1621.
Porte fortifiée rue Cotta.
Tour de l'Horloge - Tour ronde des ruines du château des Lascaris transformée en horloge au XIXème siècle. Château édifié au XIVème siècle, détruit en 1692 par les troupes de Louis XIV. Au XIXème siècle, l’ancienne cour et ses dépendances deviennent le cimetière.
Eglise Saint Michel - D'abord simple oratoire dédié à la Vierge, l'édifice prit un aspect baroque avec l'arrivée des pères capucins en 1635. Le couvent est détruit durant la seconde guerre mondiale, tout comme l'autel central qui offre aujourd'hui une superbe vue sur la montagne grâce à la baie vitrée au fond de l'église.
Musée départemental des Merveilles - Lieu de conservation, de recherche et d'exposition du patrimoine archéologique et ethnologique de la haute vallée de la Roya, ouvert en 1996.
Chapelle Notre Dame de la Visitation - Hameau de Vievola, bâti suite à un voeu après l'épidémie de peste en 1631, achevée en 1648.
Gare monumentale, construite en 1929 à Saint Dalmas de Tende dans le style des grands bâtiments de l'époque fasciste. Gare frontalière, elle se voulait une affirmation de la puissance de Mussolini, aujourd'hui fermée et murée, un arrêt sur la voie ferrée Nice Cuneo.
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