QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
SAINTES MARIES DE LA MER

Lieu de pèlerinage et station balnéaire, dans les Bouches du Rhône entre Provence et Languedoc, au coeur du parc naturel de la Camargue dont elle en est la capitale. Dominée en son coeur par l'église forteresse romane Notre Dame de la Mer des XIème et XIIème siècles, abritant la crypte de Sainte Sara et entourée d'immenses plaines et étangs sauvages. La ville longtemps enserrée dans une enceinte a conservé de son passé historique sa configuration et ses ruelles souvent étroites, dans un environnement protégé resté authentique. Pendant l'hiver 859-860, les Vikings hivernent aux Saintes, avant d'entreprendre leur razzia dans la basse vallée du Rhône jusqu'à Valence où ils sont arrêtés par Girart de Roussillon. En septembre 869, les sarrasins surprennent l'évêque d'Arles entrain de superviser la mise en défense de la région. Fait prisonnier, il est échangé contre des armes, des esclaves, etc. Mais il est rendu mort assis sur un siège. Les Saintes Maries entretiennent la tradition de terre d'accueil des gitans qui y vénèrent Sainte Sara, la "Vierge noire", également haut lieu de pèlerinage de Marie Jacobé et Marie Salomé (Disciples de Jésus, venues en barque, contraintes à l'exil par les Romains). Troisième commune de France métropolitaine en superficie après sa voisine Arles et Val-Cenis en Savoie.

Cabane camarguaise - Habitation des gardians, pêcheurs, ouvriers agricoles et bergers dans la Camargue du XIXème au début du XXème siècle. Une maison à façade en pignon avec une toiture à deux versants couverte en sagne (roseau). La partie exposée au vent est en abside et à croupe de façon à donner le moins de prise possible.
Eglise de Notre Dame de la Mer - Construite aux IXème et XIIème siècles, comme une véritable forteresse car les pirates sévissaient sur la côte, formée d'une nef unique et droite, elle servait de refuge pour la population. Les murs sont percés de meurtrières, le toit est entouré d'un chemin de ronde, avec créneaux et mâchicoulis et a servi de tour de guet. Surmontée par son imposant donjon-abside-clocher-mur en hémicycle qui renferme l'ancienne salle de garde, elle domine le village.
Statue processionnaire de Sara la noire dans la crypte - Une sainte vénérée par la communauté des Gitans aux Saintes Maries de la Mer. Une légende fait d'elle la servante de Marie Salomé et Marie Jacobé.
Ex-voto - Au centre le plus ancien ex-voto de France, il date de 1591. Il y a tout un pan de mur recouvert de ces remerciements en plus de cette vitrine, des plus humbles au plus riches, ces toiles, tapisseries ou simples plaques gravées, lèvent le voile sur un bout de vie à une certaine époque. Une grande partie ont été détruits en mars 1794 lors du sac de l’église.
Chapelle renfermant les reliques de Marie Jacobé, Marie Salomé. En 1448, lors de la découverte des reliques des Saintes, le roi René fait démolir la première église, creuser l’actuelle crypte et élever les reliques dans une chapelle haute.
Le toit de l’église est accessible après paiement par un escalier à vis, très étroit. Le chemin de ronde entre les crénaux nous offre une vue à 360 degré sur la cité.
Ancien hôtel de ville et prétoire de justice de paix - Daté de 1876, aujourd'hui, musée Baroncelli, en hommage au marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), personnage emblématique de la Camargue
Mini croisière sur le Petit Rhône à la découverte de la faune (taureaux, chevaux, hérons...) et de la flore (marais, pinède, salicornes...).
Roulottes gitanes.
Ragondin - Importés d'Amérique du sud au XIXème siècle pour leur fourrure, ces rongeurs vivent aujourd'hui en toute liberté, sans prédateur naturel. Il peut peser jusqu'à 10 kg. Chaque année, les piégeurs éliminent près de 2.000 du pire ennemi des Camarguais, il s'agit de protéger les marais, car ils se nourrissent des roseaux et font des dégâts considérables. C'est un combat incessant, chaque femelle peut avoir plus de 20 petits par an.
Pendant les migrations les cigognes blanches font des haltes migratoires en Camargue. Chaque année un minimum d’une cinquantaine d’oiseaux, choisit d’hiverner à cet endroit au lieu de partir vers l’Espagne puis l’Afrique, via Gibraltar.
Parc ornithologique de Pont de Gau - Espace naturel de 60 hectares qui se visite à pied, entièrement consacré à la découverte de la nature et des oiseaux de Camargue
Flamants roses - Une des 400 espèces d'oiseaux observées en Camargue à ce jour. Depuis le début des années 70, la plus grande colonie de flamants roses de Méditerranée occidentale se reproduit sur un îlot en Camargue. Le site où nichent ces oiseaux appartenait à la Compagnie des Salins du Midi, depuis fin 2008, une propriété du Conservatoire du Littoral. Les flamants roses ne naissent pas roses, ils le deviennent, lorsque le bébé naît, il est blanc ou gris. Ce n’est que peu à peu, en grandissant, qu’il se colore grace à son alimentation.
Héron cendré - Redoutable pêcheur qui utilise son bec comme une épée pour transpercer les poissons qu’il affiche à son menu. Cousin de la cigogne, il est le plus grand des ardéidés d'Europe. Sa taille varie entre 90 et 98 cm et son envergure est de 175 à 195 cm.
Colonie de mouettes mélanocéphales - Le nid est construit au sol, la femelle y dépose 2 à 3 oeufs; l'incubation assurée par les deux parents va durer une bonne vingtaine de jours; les jeunes s'envoleront une quarantaine de jours plus tard.
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