Station thermale nichée dans l'écrin de verdure du Parc Naturel Régional du Morvan, ville d’eau à la campagne, dénuée de toute pollution avec une architecture spécifique et un patrimoine important. Les eaux thermales sont connues depuis l’Antiquité pour leurs vertus, les Eduens ont créés la cité d’Arbandal et les romains ont découvert les eaux et ont érigés "Aquae Nisinaei". Les thermes se développent jusqu’au Vème siècle. Au Moyen Age, les eaux thermales ne suscitent plus le même intérêt qu’à l’époque romaine, l’établissement édifié par les romains disparaît définitivement avec les invasions des peuples germaniques. En 1106, Hugues de Châtillon, seigneur de la Montagne, avant de se croiser, crée le prieuré Saint Honorat, fondateur de l'abbaye de Lérins ainsi que l'église saint Loup. A partir de 1820, des fouilles menées par le Marquis D’Espeuilles aboutissent à la mise à jour des structures romaines. Un établissement moderne et fonctionnel ouvre ses portes en 1855. Les sources sont déclarées d’utilité publique en 1860. La période "1855-1939" voit une clientèle bourgeoise fréquenter l'établissement thermal. Cela amène la construction d'un casino, de nombreux hôtels (tous disparus depuis), de villas, l'aménagements des thermes et du village. La seconde guerre mondiale met un terme à cette période faste, l'activité reprend après la fin des hostilités mais la clientèle change et vient pour de courts séjours. La seigneurie de la Montagne avait son château au sommet de la Vieille Montagne, il faisait suite à une motte castrale et à un oppidum romain. Entouré par un rempart, il est détruit en 1525 par les troupes de mercenaires au service de François Ier dans les guerres d'Italie, licenciés après Pavie et vivant de saccages. Au XVIème siècle, Guillaume de Grandrye, seigneur de la Montagne fait construire le (nouveau) château à l'emplacement actuel, remanié plusieurs fois.