QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
SAINT GUILHEM LE DESERT

Etape incontournable de la région, à 950 mètres d’altitude, dans le parc naturel régional des volcans d’Auvergne. "Un des plus beaux villages de France" offrant un voyage dans le temps, successivement au Moyen Age puis à l'époque de la Renaissance. Il garde intact de son histoire riche et tumultueuse, un ensemble de remparts et de vieux hôtels, groupés dominant le confluent de l'Aspre et de la Maronne. Ensemble exceptionnel des XVème et XVIème siècles, époque de l'instauration du Bailliage Royal des Montagnes d'Auvergne, ses hôtels particuliers et ses maisons à tourelles en pierre volcanique confèrent au village un charme austère. Parmi les nombreuses richesses patrimoniales de la cité fortifiée, l’église Saint Mathieu, reconstruite au XVIème, renferme cinq tapisseries d’Aubusson du XVIIème siècle. La fin du XVIème siècle est marquée par les guerres de religion, le premier février 1586, les huguenots vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coûtera la vie à dix-neuf personnes. En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut rasé et la la baronnie rachetée par son gendre. Au cours du XVIIIème siècle, on fêtait la Nativité de la Vierge, à cette occasion, on vendait aux enchères le titre du roi de la fête. Un bourgeois ayant remporté cette royauté, imagina de faire couler le vin dans les fontaines publiques, une générosité très appréciée qui tourna en coutume et amena du monde. Mais au cours du pèlerinage, rixes, blessés et morts ne se comptaient plus. Il fallut interdire ces largesses, le nombre de pèlerins diminua.

Ancienne église paroissiale Saint-Laurent - Construite à la fin du XIème siècle, au bas du village, elle servait de citadelle et contribuait, avec les remparts dont elle était proche, à défendre la localité.
Abbaye de Gellone - Joyau du premier art roman languedocien, ce sanctuaire fondé au début du IXème siècle, est l'un des plus importants foyers spirituels et culturels du Languedoc. Dès le Xème siècle, alors que Guilhem est devenu Saint-Guilhem, le rayonnement spirituel de Gellone s’affirme et le monastère devient une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Vestiges du château du Géant, antérieur à la fondation de Saint Guilhem.
Place de la liberté - Au coeur du village, devant les portes de l’abbaye trône un platane, planté le 20 janvier 1855 pour célébrer la naissance de la république. Il a un tronc de plus de 6 mètres de circonférence pour une hauteur d’environ 20 mètres.
Entrée de l'abbatiale aujourd'hui l'église paroissiale. Le porche date du XIIème siècle, le clocher du XVème siècle, la nef est haute de 18 mètres pour une largeur de 6 mètres.
Le cloître - Partiellement démoli, il ne possède plus que le premier niveau de deux galeries. A la révolution, l’église abbatiale devient la seule église paroissiale du village et le cloître est vendu. On y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent morcelés entre plusieurs propriétaires. A ce moment, la plus grande partie du cloître est acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière. La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement le site et il devient la cible des propriétaires de la vallée qui au hasard de leurs travaux venaient se servir au cloître.
Porte des anciens remparts.
Les vestiges du château du Géant surplombe le village, encore visible, une partie des remparts et la porte.
Les gorges de l'Hérault, creusées par le fleuve elles offrent de spectaculaires paysages rocheux escarpés et encaissés.
Pont du Diable - Construit entre 1028 et 1031, par les deux abbayes d'Aniane et de Gellone. A l'entrée des gorges de l'Hérault, au lieu dit "gouffre noir", accroché aux berges abruptes, long de 50 m, il enjambe le fleuve en son point le plus resserré. Considéré comme l'un des plus vieux ponts médiévaux français, il a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO au titre du chemin de Saint Jacques de Compostelle en France depuis 1998.
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