QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
SAINT FLORET

Petite cité de caractère développé au pied de son château, coupé en deux par la rivière Couze Pavin. Plusieurs passerelles réunissent les deux rives et le vieux pont de la Pède du XVème siècle dont l’arche porte en son milieu un oratoire abritant une vierge en majesté du XIIIème siècle. Lors du bombardement du village par les allemands, en 1944, la seule bombe qui n’explosa pas, fut celle qui tomba sous ce pont. La première occupation du site s’est développée sur le "Chastel" dont la valeur militaire a été reconnue et utilisée dès la protohistoire et jusqu’au moyen âge. La première mention apparaissant à la fin du XIIIème siècle, fait référence à l’église primitive devenue dans le courant du siècle, le siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Chantoin. Au XIIIème siècle, les comtes Dauphins entreprennent la construction d’un château sur un site d’éperon au confluent de la Couze et de son ruisseau, il reste la tour ronde. Un nouveau château, plus résidentiel, est construit au XIVème siècle en contre-bas, il donne naissance au village qui se développe de part et d’autre d’un pont. En 1606, la seigneurie consiste en un château-fort assis sur un rocher, non entouré de fossés.

Tombes "anthropomorphes céphaloïdes" (qui prennent la forme d’un corps avec la tête marquée), creusées dans le granite, toutes orientées la tête vers le couchant. L’ancien lieu de culte devint nécropole celte. Un ossuaire couvre un puits de plus de 5 mètres de profondeur, entièrement comblé par des ossements dont les derniers datent de l’époque de Napoléon Ier
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