"Un des plus beaux villages de France" se lovant au creux de la vallée du Lot en Aveyron. Le coeur du village avec ses remparts devenus façades des maisons, a gardé son caractère médiéval avec ses trois portes d’entrées et ses venelles où se côtoient les anciennes échoppes moyenâgeuses et les belles demeures des XV et XVIème siècles. Le bourg à l'époque des croisades, n'était "qu'une petite agglomération" au quartier de la Bouïsse, près de la voie romaine reliant Rodez à Javols. Une "infirmerie" se situait près de la chapelle qui accueillait les voyageurs après la traversée de l'Aubrac. Cette église primitive était placée sous le vocable de Saint-Côme et Saint Damien. Dès lors, ce quartier prit le nom du patron de l'hospice et il fut attribué à la localité qui s'étendra vers le Lot. Au XIIème siècle, les seigneurs de Calmont, érigent une maison forte autour de laquelle se développe la cité. Pour se prémunir des invasions, les habitants sous l'impulsion du seigneur, élevèrent des fortifications, conférant au village son aspect circulaire. Au coeur de cette enceinte, faisant suite à la première maison seigneuriale, se trouve le château construit au XIVème siècle par la famille des Castelnau, propriétaire de ce lieu pendant sept siècles. Il subit de nombreuses modifications architecturales au fil des siècles, depuis 1970, il abrite la mairie. De l'autre coté de la place arborée, siège l'imposante église Saint Côme et Saint Damien en remplacement de l'église primitive à l'extérieur des remparts, de style gothique flamboyant, construite de 1522 à 1532 avec son clocher flammé, d'une hauteur de 42 mètres. En 1586, les trois quarts des habitants meurent de la peste, peu après, "L'Oradou" à été érigé à leur mémoire. La ville est repeuplée par des gens de Castelnau-Bretenoux, en Quercy.