Petite cité de caractère de la Loire, perchée sur son promontoire, à 870 mètres d’altitude, à la porte du pays Arverne, au remarquable quartier médiéval avec ses belles demeures bourgeoises. Doit son nom à saint Bonnet, évêque de Clermont, mort à Lyon en 710, la tradition veut qu'à la suite du passage de ses reliques ramenées à Clermont par la voie d’Aquitaine, plusieurs paroisses prennent le nom du Saint. Au début du XIIème siècle, le château est érigé, aujourd’hui disparu, le couvent des Ursulines a été construit à son emplacement en 1620. A partir de 1357, la ville s’entoure de fortifications, jalonnées de tours, six portes permettent d’y entrer, protégées par des ouvrages avancés ou des tours. Elle restera en grande partie contenue dans son enceinte jusque vers 1820. Le XVème siècle est un siècle de prospérité, les familles opulentes se dotent d’importantes demeures dont un grand nombre subsistent de nos jours. En 1400 commence la construction d’une nouvelle église, spectaculairement dressée au sommet de la colline. Elle connaîtra plusieurs agrandissements jusqu'au XVIIIème siècle. Le déclin de la ville commence en 1562 quand le baron des Adrets, chef protestant s’en empare, saccage l’église et brûle les archives, le début du XVIIème siècle ne sera guère plus clément, elle est livrée à des réquisitions et des pillages par les troupes de passage et la peste y fait des ravages. Malgré ses difficultés, Saint-Bonnet parvient à développer une importante activité industrielle, comme la serrurerie, l'armurerie et la fabrication des boules de jeux (berceau de la boule acier et lieu de fabrication de la célèbre boule OBUT).