QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
SAINT AGREVE

Gros bourg accroché au flanc du mont Chiniac, à plus de 1000 mètres d’altitude, à la frontière entre l’Ardèche et la Haute Loire dans un paysage vallonné de forêts, lacs et prairies. La ville haute, située au pied du château qui occupait le sommet du mont, était entourée d’un rempart percé de quatre portes dont certaines parties sont encore visibles au sud et à l’est. Ville de marchés durant plusieurs siècles, grâce au bois, grains et fromages qui descendaient du Forez et du Puy, elle a vu s’accorder devant le regain d'activité au XVème siècle deux foires annuelles. Au XVIème siècle, pendant les guerres de religion, elle devient l’une des principales places fortes protestantes du plateau. En 1580, le gouverneur du Velay, assiège la cité du 15 au 25 septembre, elle est prise et ruinée. En octobre 1588, les protestants ayant reconstruit et fortifié sont de nouveau assiégés par le comte de Tournon avec une armée de 12000 hommes, après 8 semaines de siège, Saint Agrève est rasée pour la seconde fois. A partir du XVIIème siècle, le développement du bourg se fait au bas de la colline, une rue animée s’étend entre deux places, l’activité commerciale y étant concentrée. La première église fut édifiée entre 1815 et 1828, très rapidement, elle fut jugée fragile, trop petite et "sans style", démolie en 1876 et remplacée par l'actuelle, édifiée entre 1877 et 1885.

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