QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
SIZUN

Village du Finistère qui doit sa renommée à son enclos paroissial classé aux monuments historiques, il se distingue des autres par une architecture unique dont l’ingéniosité force l’admiration. La commune faisait partie des paroisses qui du XVIème siècle au XIXème siècle, ont dû leur prospérité à l'activité toilière du lin et du chanvre (35 fabriques y ont été dénombrées), ce qui a permis leur financement et l'ascension d'une véritable aristocratie paysanne, les "Juloded". L'enclos paroissial est un espace clos par lequel on entre par une porte monumentale. Il comprend: une église, un calvaire, un ossuaire et un placître habituellement utilisé comme cimetière. Lieu de l'affaire Seznec: en mai 1923, à la suite de la disparition de l'homme d'affaires et conseiller général du canton de Sizun Pierre Quéméneur, son associé Guillaume Seznec est accusé de l'avoir tué et d'avoir fait disparaître son corps. Il est condamné par la cour d'assises de Quimper aux travaux forcés à perpétuité et déporté en Guyane; c'est le début de l'affaire Seznec, une des plus célèbres énigmes judiciaires du XXème siècle. Gracié en 1946 par le général de Gaulle et revenu en France, il est écrasé par une camionnette en 1953 et décède en 1954. Son petit-fils Denis Seznec a consacré sa vie à se battre pour la réhabilitation de son grand-père mais n'y est pas parvenu pour l'instant.

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