Village médiéval ruiné et en partie abandonné, bâti sur un piton rocheux, dominé par les vestiges d'un château construit au XIIIème siècle par la famille de Vogüé qui a acquit Rochecolombe, ils en deviennent les seigneurs et y résident jusqu'au début du XVIIème siècle. Un premier chateau est mentionné pour la première fois en 1170, concédé à la famille d'Ucel par les comtes de Toulouse, il n'en reste que les fondations dans le rocher. Les troubles des guerres de religion les contraignent à le quitter, abandonné et incendié, en ruine, il est vendu comme bien national à la révolution. En 1839, Léonce de Vogüé rachète le peu qu'il en reste mais l'ensemble continue à se dégrader, à l'exception de la chapelle Saint Barthélemy qui est entretenue car elle abrite de nombreuses générations de Vogüé, reposant depuis des siècles. Pendant la guerre de cent ans, l'entrée du château est fortifiée par l'adjonction d'une deuxième enceinte, de taille réduite, avec deux tours circulaires dont subsistent les vestiges. Au nord et à l'ouest, s'est développé un bourg castral, au sud, il était protégé par une enceinte et au nord, ce sont les façades jointives des maisons qui en assuraient la protection, on y entrait par une porte fortifiée qui joue toujours son rôle. Le bourg s'est développé à partir des XII et XIIIème siècles et a été entièrement habité jusque vers 1850. A partir de cette date, les habitants, peu à peu quittent ces lieux jugés trop en pente et exposés au nord pour aller s'installer dans la plaine où une nouvelle église, plus spacieuse a été construite dès 1847. Les commerçants et artisans suivent puis c'est au tour de la mairie et de l'école, Le dernier habitant décèdera en 1962. Le vieux Rochecolombe, après avoir été abandonné pendant presque un siècle, a commencé à renaître grâce à quelques passionnés de vieilles pierres. Aujourd'hui la vie reprend avec plusieurs maisons restaurées ou en restauration.