Bourg médiéval de la Haute-Garonne, enserré dans une boucle de l’Arize, affluent de la Garonne. Ancienne cité épiscopale au riche patrimoine historique, héritage de son statut de cité libre et de judicature royale, où en 1560, eut lieu le procès de l'affaire Martin Guerre. La commune compte sept immeubles au titre des "Monuments historiques": la cathédrale Sainte-Marie dont la construction s'étale du XIIIème au XVIIème siècles, des maisons gothiques à colombages du XIV et XVème siècles, le pont Lajous, la maison Laguens ou "Palais des Evêques" et la Tourasse qui abrite un théâtre à l'italienne. En 1119, les premières lettres de noblesses commencent pour Rieux Volvestre. A l’époque, l’abbaye de Lézat y fonde un prieuré. Peu de temps après, le village sort de terre avec la famille seigneuriale, De Tersac. En 1271, le village est rattaché à la couronne. A partir de 1275, le développement continue avec l’arrivée des Dominicains suivis des Franciscains. En 1317, la cité connaît son apogée quand le pape Jean XXII installe un évêché hors du contrôle de Toulouse, elle devient capitale du Volvestre au dépend de sa voisine, Montesquieu. 34 évêques s'y succédent jusqu'à sa disparition en 1790. Sainte Marie était à l'origine, une petite église, les agrandissements successifs en ont fait cette imposante cathédrale gothique avec son magnifique clocher octogonal. A noter qu'il n’a plus de cloche. En effet, qualifié d’un des plus beaux du royaume, il a commencé à pencher, pour le préserver, les cloches ont été retirées. Particularité de la commune, sur le pont d'Auriac, se trouve la petite chapelle Notre Dame de Bonne Garde, elle protégeait la ville contre les Huguenots et contre les inondations.