QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
PIERREFEU

Petit village perché de la vallée de l'Estéron dans les Alpes Maritimes, discrètement niché entre deux grands rochers. Au bout d'une petite route, il domine toute la vallée et offre de beaux points de vue sur la nature qui l'entoure. La présence de l'église Saint Sébastien-Saint Martin, nichée entre deux rocs, donne au village, restauré dans sa quasi totalité, un décor théâtral. "Peirafuec" en niçois: la pierre à feu, désigne le silex dans le langage quotidien, preuve d'un gisement préhistorique de cette pierre. Ancien poste romain, maillon de la chaine qui servait à transmettre les messages par signaux depuis l'Ecosse jusqu'à Rome. En 1256, deux châteaux abritent la population. Les querelles sont incessantes entre les Glandèves, seigneurs de Pierrefeu et les Rostaing, seigneurs de Cuébris et d'Ascros. Au XIVème siècle, le château inférieur, castrum de Cade Neda (La Caïnée), a été détruit par le comte de Provence, il en reste la chapelle, aujourd'hui de la Sainte Baume. Pierrefeu est alors réuni au domaine comtal. En 1722, la seigneurie est érigée en fief, les armoiries représentent par 3 pierres enflammées, l'exploitation du silex utilisé pour les pierres à fusil. Au XVIIème siècle, le village comptait 375 habitants, essentiellement des agriculteurs, ayant survécu grâce aux cultures regroupées sur des "restanques". Entre les deux guerres mondiales, il est pratiquement déserté et les maisons abandonnées à l'avantage des terres plus basses et surtout plus près de l'eau.

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