Authentique village médiéval des Alpes Maritimes, perché à 630 mètres d’altitude, sur un site escarpé dominé par les falaises du mont Baudon, il s’ouvre sur une vue panoramique de Nice jusqu’à l’Esterel. En contrebas, une oliveraie de 15 000 oliviers constituait la principale ressource des habitants jusqu’au milieu du XXème siècle. Son caractère moyenâgeux transparait à chaque coin de rue avec ses ruelles ou calades aux nombreux passages voûtés, ses maisons de pierres patinées par le temps et ses fontaines. "Pelha ou Pilia" dont l’existence est attestée par un document écrit datant de 1029, possédait un territoire immense qui descend du col de Braus jusqu’à la mer. La petite cité médiévale désormais entourée de remparts, dépendait des vicomtes de Nice, dirigée par trois consuls, elle était un des trois chefs-lieux de baillage de la viguerie de Nice. Au cours des siècles, propriété des comtes de Provence, de la famille des Lascaris-Vintimille, de la maison de Savoie, de la France de 1793 à 1814 puis du royaume de Piémont Sardaigne avant son rattachement définitif à la France en 1860. La route reliant Peille à la Turbie n’est ouverte qu’en 1923, suivie quelques années plus tard par les routes menant vers le col des Banquettes, Sainte-Agnès et l’Escarène. Les Grimaldi de Monaco qui ont toujours eu depuis le XIIIème siècle de bonnes relations avec Peille, possèdent une propriété et une ferme sur les hauteurs de Rocagel.