Petit village du Puy de Dôme, situé dans un vallon verdoyant arrosé par le Sioulot, surmonté par la basilique Notre Dame, chef-d’oeuvre de l’art roman auvergnat, fondée par les moines de la Chaise-Dieu. Elle fait partie des cinq églises romanes "majeures" d'Auvergne avec Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, Saint-Austremoine d'Issoire, l'église de Saint-Nectaire et Notre-Dame de Saint-Saturnin. Les premiers repères historiques d'Orcival datent de 878 avec l’apport de reliques de la Vierge, venues de Pont-l’Abbé. Cette présence engendre un pèlerinage qui devient de plus en plus important. Jusqu’en 1243, les terres appartiennent aux comtes d’Auvergne. Dans ce contexte, au XIIème siècle, Orcival accueille un prieuré dépendant de La Chaise-Dieu pour gérer l’administration des terres que possède l’abbaye dans cette région reculée. Les comtes d’Auvergne, associés à l’évêque de Clermont, y bâtissent une église au XIIème siècle, elle est donnée à l’abbaye de la Chaise-Dieu et en 1242, devient une collégiale qui comptera jusqu’à 24 chanoines, supprimée à la révolution. En 1894, le Pape Léon XIII élève l’église au rang de basilique. Edifiée entre 1146 et 1178 en pierres volcaniques (l’andésite), les bâtisseurs ont entaillé la montagne à l’ouest et détourné un ruisseau à l’est pour que l’édifice soit orienté vers la lumière du soleil, symbole de Dieu. Au XIème siècle, une petite église située à l'est du village accueillait une statue de la Vierge, aujourd'hui, elle est conservée dans le sanctuaire de la basilique. Notre Dame d’Orcival appartient à la famille des Vierges reliquaires d’Auvergne dites "Vierges en Majesté".