QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
OLLIOULES

Petite ville du Var, terre de traditions provençales, classée "Ville et métiers d'art", blottie au pied des restes de son château féodal. La cité apparaît à partir de la fin du Xème siècle, elle fait partie des possessions des vicomtes de Marseille qui vont y établir un château autour duquel se constituera le castrum initial. En 1266, un tournant est marqué dans la vie et l'évolution du château. Le mariage entre Sybille de Signes d'Evenos et Emmanuel de Vintimille voit l'entrée en scène de cette grande famille italienne. Ce mariage va entraîner une grande campagne de restructuration et d'agrandissement du site. Aux XIIIème et XIVème siècles, des remparts sont construits et son commerce se développe, le bourg agricole devient progressivement une opulente ville marchande favorisée par les franchises obtenues des comtes de Provence. L'âge d'or se situe entre le XVème siècle et la fin du règne de Louis XIV. Durant cette période, la superficie de la ville triple et une riche bourgeoisie se développe, ce qui se traduit dans l'architecture du centre ancien. En 1520, les habitants rachètent les droits seigneuriaux. On y cultive l'olivier, les agrumes, les fruits et légumes et aussi le safran, le câprier et déjà les fleurs. Durement éprouvée par les aléas climatiques et la peste de Marseille, délaissée par ses élites au profit de Toulon et d'Aix-en-Provence, privée de son port par la séparation en 1688 de Saint-Nazaire (aujourd'hui Sanary), le bourg périclite. Le château abandonné, sera peu à peu démantelé, les pierres serviront à bâtir de nouvelles maisons. Sauvées de la destruction par la famille Pagèze en 1974, les ruines seront rachetées par la commune en 1999 pour le franc symbolique.

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