Bastide de Dordogne au cachet exceptionnel, fondée en 1284 par Edward Ier d'Angleterre, considéré comme le "modèle" parmi les 300 bastides du grand Sud-Ouest. Elle est restée presque intacte depuis sa fondation, édifiée selon un plan en damier, la place centrale permet d’admirer les maisons à arcades appelées aussi "cornières" ou "couverts", elles forment une galerie couverte. Sur cette place, les halles du XVIème siècle, ont conservé leurs anciennes mesures à grain. L’église gothique édifiée à l’écart du centre aux XIIIème et XIVème siècle, montre une façade du XIVème siècle. "Un des plus beaux villages de France" et "Grand site national", dont 32 édifices sont classés "Monuments Historiques". De tout temps, elle a été le théâtre de conflits, révoltes et épidémies: guerre de cent ans, réforme et contre-réforme, révolte des Croquants, peste... Malgré ces vicissitudes, Monpazier a conservé son caractère originel et son architecture exceptionnelle. Au cours de la guerre de cent ans, la cité passa et repassa de la domination des Capétiens à celle des Plantagenêts. Ce n'est que sous le règne de Charles V, roi de France de 1366 à 1380, que la bastide devint une possession française. Une enceinte encerclait la ville, le rempart et les fossés étaient renforcés par la construction de 6 tours-portes à gorge. Ce type de fortification a été implanté dès l’origine de la bastide, il n'en subsiste que deux tours au nord et une au sud. Monpazier apparaît comme une place forte. Le système défensif est détruit sous Richelieu. Avec seulement 53 hectares de superficie, elle est la plus petite commune du département, centrée sur la bastide.