Village perché typique de la Drôme, situé dans un paysage de collines, offre un beau panorama sur la vallée du Rhône. "Un des plus beaux villages de France" resté authentique et préservé à flanc de colline, enserré dans ses remparts, entouré de vergers. Cachées derrière ses murailles, entrelacées dans un labyrinthe de ruelles et de calades, les maisons ont conservé leurs belles façades de pierre et leurs vieilles portes. Mentionné dès 1238, le village est une ancienne propriété des Adhémar qui le cédèrent à l'évêque de Valence. Au milieu du XIVème siècle, le bourg se développe et un deuxième rempart, encore visible aujourd'hui, le délimite. Au XVIIème siècle, il s'agrandit hors les murs, mais c'est au XIXème siècle que son développement est à son apogée avec la sériciculture qui fait vivre près de 3 000 personnes. Après le déclin de cette économie, le XXème siècle voit l'abandon et l'écroulement partiel de l'église Sainte Foy. Une loi exonérant d'impôts les maisons sans toit, de nombreux propriétaires qui ont quitté le village font découvrir leurs maisons, de sorte qu'elles tombent rapidement en ruines. Mirmande va renaître grâce à la production fruitière et aux personnalités qui s'y installent dont André Lhote (1885-1962), peintre cubiste et écrivain et Haroun Tazieff qui en fut maire de 1979 à 1989.