Préfecture de Saône-et-Loire sur la rive ouest de la Saône, ses habitations aux façades colorées et aux toits couverts de tuiles romanes présentent un caractère méridional qui annoncent le sud. Mâcon a préservé son riche patrimoine historique: le Vieux Saint-Vincent, vestige de l'ancienne cathédrale; l'église Saint-Pierre oeuvre d'un élève de Viollet le Duc et l'actuelle cathédrale Saint-Vincent décidée et financée par Napoléon; l'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu du XVIIIème siècle; l'ancien couvent des Ursulines du XVIIème siècle; le pont Saint-Laurent du XIème, fortifié au XIIIème siècle, la place aux Herbes avec sa magnifique maison de bois du XVème siècle, décorée d’une multitude de statuettes d’inspiration souvent grivoise. Dès l'époque romaine, Mâcon est un carrefour de voies de communication par la route et le fleuve et se trouve ensuite à la frontière entre le royaume de France et l'empire germanique jusqu'en 1600. Une position qui l'autorise à percevoir des droits de douane assurant son essor. Au Moyen Âge, la ville est le chef-lieu d'un comté rattaché au duché de Bourgogne. En 1239, Alix dernière comtesse de Mâcon, cède les comtés de Vienne et de Mâcon au domaine royal. Pendant les guerres de religion, les exactions se multiplient. En 1567, les Calvinistes s'emparent de Mâcon et commettent pillages et dévastations. En 1814, la ville est envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises, en 1815, Napoléon, en route pour Paris depuis l'Île d'Elbe, y séjourne à l'hôtel du Sauvage. Ville natale d'Alphonse de Lamartine (1790-1869) poète, écrivain, historien et homme politique.