QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LURS

Petit village médiéval, inscrit à l'inventaire des "Monuments Historiques", perché à 612 mètres d’altitude au dessus de la vallée de la Durance sur un éperon verdoyant, l'accès se fait par une agréable petite route au milieu de la garrigue. A l'arrivée, une vue d'ensemble du village aux maisons harmonieusement posées les unes contre les autres, s'étirant entre les restes du château au nord et le séminaire au sud. La porte d'entrée du vieux village, située sous le beffroi de l'horloge s'ouvre sur un dédale de ruelles au caractère authentique, de chaque côté de celles-ci, des maisons de pierre sont restaurées avec soin. Au bout du village, se trouve la "Promenade des évêques", allée bordée de quinze oratoires jusqu'à la chapelle Notre Dame de Vie où la vue s'étend sur 360°. Charlemagne aurait fondé la cité au début du IXème siècle, elle garda les privilèges accordés jusqu'en 1562. L’empereur plaça les lieux sous la tutelle des évêques de Sisteron, princes-évêques de Lurs, lesquels y construisirent leurs résidences d’été à l'extrémité nord du village et y vécurent jusqu'en 1789. Au cours des guerres de religion, le château est pris lors des trois sièges qu’il subit. A la révolution, il est remanié et vendu en appartements.Au début du XXème siècle, le village manque de disparaître après une désertion quasi complète de sa population. Il ne se relèvera qu'après la seconde guerre mondiale grâce à Jean Giono et Maximilien Vox qui créèrent les "Rencontres de Lure", mettant le village sous les feux des projecteurs du monde entier. C’est aussi le siège de "l’affaire Dominici", célèbre affaire criminelle qui s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 août 1952, elle a défrayée la chronique pendant des années.

Pigeonnier provençal.
Panorama sur la campagne provençale.
Beffroi - Porte de l'Horloge du XVIème siècle, rehaussée au XIXème siècle et dotée d'un campanile en fer forgé avec une cloche datée de la fin du XVIIème siècle.
Clocher arcade à triple baies.
Eglise de l'Invention de la Sainte-Croix - De style roman provençal, reconstruite au XVème siècle sur les fondations d'une premiére église, attestée dès le IXème siècle, remaniée et agrandie au XVIIème siècle suite aux guerres de religion et au XIXème siècle.
Chapelle des Pénitents - Du XVIIIème siècle dédiée à la Sainte Parenté de la Vierge, reconstruite et transformée en galerie d'exposition.
Ancien château - Résidence des évêques de Sisteron, construit au Xème siècle, assiégé trois fois pendant les guerres de religion, vendu et remanié à la révolution.
Tour ronde - Vestige originel du Château, il se raccordait aux remparts et fermait l'accès nord du village.
"Promenade des évèques" - Sentier qui suit la crête de la colline vers le Nord. Il est bordé d'une succession de quinze oratoires, élevés en 1864 et dédiés aux mystères du Rosaire.
Chapelle Notre Dame de Vie - Elle se dresse à l'extrémité du chemin, bâtie en 1552 sur le lieu d'un oratoire. Détruite pendant les guerres de religion, elle est reconstruite en 1662 et dotée d'un clocher-mur et d'un porche à deux colonnes vers 1866.
Panorama sur le Val de Durance.
Chemin des écritures - Composé de plusieurs installations permettant de découvrir l’histoire de l’écriture latine et de la typographie.
Chapelle Saint Michel - Le premier édifice remonte au XIIème siècle, en 1621, elle est rebâti sur ses fondations. Le mur de façade, de style "néo-néogothique" date de 1869.
Mas provençal.
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