"Ville d'Art et d'Histoire", préfecture de la Haute-Vienne, capitale de la province historique du Limousin. Elle est connue pour sa porcelaine décorée dont le musée national Adrien Dubouché possède une vaste collection. Dans le centre historique, des maisons à colombages bordent la rue de la Boucherie. Le musée des Beaux-Arts, installé dans l'ancien palais épiscopal, présente l'histoire de l'émail médiéval. Augustoritum (Le Gué d’Auguste), puis Limoges (capitale des Lémovices, peuple gaulois d'Europe centrale ayant migré). Vaste amphithéâtre, thermes, grand forum, les vestiges et fouilles archéologiques ont révélé l’importance de la ville, carrefour marchand en bord de Vienne. Trois siècles plus tard, la population délaisse cette première ville et s’installe sur la hauteur du Puy Saint Etienne, après l’évangélisation par Saint-Martial, la cathédrale devient le coeur de cette cité. Un peu plus loin se développe une autre ville, le Château, autour de l’abbaye Saint-Martial et de la motte castrale. Du XIIIème au XVIIème siècle, notables, officiers royaux et négociants font bâtir de riches demeures urbaines à l'intérieur des remparts. A l'aube du XVeme sicècle, l'accroissement de la population donne naissance à des faubourgs, aux portes de la ville et le long des axes de circulation. En 1589, sous Henri IV, Limoges intègre définitivement le royaume de France. Au cours du XVIIIème siècle, l’esprit des lumières influence l’urbanisme, murailles, portes et tours médiévales sont remplacées par des boulevards, des places, des promenades. En 1768, la découverte de kaolin près de Limoges donne naissance à l’industrie porcelainière. Un des effets majeurs de la révolution est la réunion de la Cité avec le Château, l'ensemble forme officiellement une seule et unique commune.