QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LEVENS

Ancien bourg médiéval fortifié des Alpes Maritimes, perché sur une éminence rocheuse à 600 m d’altitude, dominant les vallées du Var et de la Vésubie. Bâti sous le château, élevé sur l’éperon rocheux dominant le site vers l’an 900 par les comtes de Provence, tout de ruelles en pente, escaliers, porches et passages couverts, bordés de maisons en pierre locale. Au moyen âge, il se développe avec ses échoppes d'artisans et l'église Saint Antonin du XIIème siècle, (remaniée au début du XVIIème siècle, la façade a été refaite au XXème siècle en s'inspirant de la cathédrale de Monaco), à l’abri de ses remparts le protégeant des invasions barbares. En 1434, s’acheva la "route du sel" qui permettait la communication avec Utelle et la Vésubie. Fief de la famille Riquier d’Eze jusqu’au 15 janvier 1385, lorsque Hugues Riquier est accusé de rébellion envers le souverain et dépossédé de ses biens qui sont transmis aux Grimaldi de Beuil. La charte signée en 1475 par Louis Grimaldi leur donne le droit de s’administrer eux-mêmes. En 1621, suite à l'exécuton d'Annibal Grimaldi, les Levensans se soulèvent et investissent le château. L’année suivante, en remerciement de leur dévouement à la Savoie, Charles Emmanuel leur accorde une charte de liberté et ordonne la destruction des remparts. Après les épisodes de la révolution, l’Empire apparaît comme une période de paix qui voit pointer la gloire du plus célèbre de ses habitants: André Masséna. A la chute de Napoléon, le comté de Nice retourne au royaume de Piémont Sardaigne jusqu’à son annexion par la France en 1860. François Malausséna, le premier maire de Nice est un enfant de Levens, dès lors, son histoire sera liée à celle de la France. La chute de l’Empire et la guerre de 1870 provoquent un exode rural important d’autant que la population manquait d’eau et que la culture de l’olivier périclitait. C’est alors que le docteur Joseph Faraut, maire de la commune, fit de sa devise "Aqua Fons Vitae" (l’eau source de vie) le principe qui présida à la renaissance du canton. Une politique d'aménagement qui fut poursuivie et développée par son petit-fils, Joseph Raybaud, élu en 1929, plus jeune maire de France, resté dans ses fonctions jusqu'en 1991, soit 62 ans!

Chapelle des Pénitents Blancs, construite en 1775
Chapelle des Pénitents Noirs XVI ou XVIIème siècle
Maison familiale d'André Masséna, 1758-1817, Maréchal de l'Empire, duc de Rivoli, prince d'Essling
Maison du Portal, demeure bourgeoise du XVIIème siècle. Elle tire son nom de la porte ogivale contre laquelle elle est construite. Un des premiers foyers culturels du Moyen-Pays niçois.
"Le Boutàu", en 1621 les Levensans se soulèvent, investissent le château et plantent sur la place cette grosse pierre conique sur laquelle ils dansent en signe de liberté.
Mont Férion, point culminant dominant Levens avec 1412 mètres, tour de guêt incendie et à 1261 mètres la chapelle Saint Michel du Férion, très ancienne, restaurée en 1737, reconstruite en 1938. Elle possède un porche ouvert et contient une statue de Michel Archange.
Eglise Notre Dame des Prés, construite dans la seconde moitié du XIème siècle, dépendance de l'abbaye de Saint-Pons à Nice sous la dédicace de Sainte Marie (première mention en 1075) jusqu'en 1792. Vendue à la révolution, elle est aujourd'hui propriété privée.
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