QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LES BAUX DE PROVENCE

Forteresse de pierre au coeur des Alpilles sur un plateau rocheux à 245 mètres d'altitude, dominant les paysages exceptionnels des Bouches du Rhône. "Un des plus beaux villages de France", phare touristique de la Provence, restauré avec beaucoup de soin, au patrimoine historique exceptionnel avec un trésor de 22 pièces architecturales classées "Monument Historique": église, château, hôtel de ville, hôpital, chapelles, maisons, portes... Il se visite exclusivement à pied, le long des ruelles pavées bordées de maisons anciennes, de façades Renaissance et d'hôtels particuliers qui accueillent pour la plupart galeries d'art et musées. La citadelle à l'extrémité et au dessus du village s'étend sur 7 hectares et permet de découvrir les principaux vestiges du passé tumultueux de la cité tels que ruines du château, chapelle castrale, expositions de machines de siège, donjon, tour sarrasine... La lignée des Baux est au Moyen Age, une des grandes familles provençales, importante par ses possessions qui se sont au fil des générations étendues dans toute la Provence, le Comtat Venaissin, le Dauphiné et en terre italienne. Son histoire mouvementée montre que la forteresse, notamment au cours des guerres baussenques et de religion, a servi de place forte. C'est ainsi que Louis III, comte de Provence se saisit du château si souvent utilisé contre l'autorité de ses prédécesseurs et le rattache à la couronne comtale. La ville entre ensuite dans le domaine royal lorsque la Provence est rattachée à la couronne de France sous Louis XI, mais se méfiant d'une forteresse à la fois si puissante et si loin de sa cour, il ordonne son démantèlement en 1483. Cependant, en raison de son ancienne puissance, la terre des Baux est intégrée parmi "les terres adjacentes" au royaume de France n'ayant d'autre seigneur que le roi et ne dépendant pas de la Provence. A la Renaissance, période faste pour la cité, les bâtiments du château sont en partie reconstruits. Mais en 1631, la forteresse aux mains des insurgés, suite à la décision royale d'aliéner le parlement de Provence est assiégée par les troupes de Richelieu et de nouveau démantelée. En 1642, la seigneurie des Baux est donnée par Louis XIII, à Hercule Grimaldi pour le remercier de sa politique favorable à la couronne de France. Après la révolution, la terre est rattachée à la France, le village est peu à peu abandonné jusqu'au XIXème siècle où un géologue découvre une roche rouge qu'il nomme bauxite. Sur la route de Saint Rémy, dans une ancienne carrière souterraine, se trouve les "Carrières de lumière", véritable féerie audiovisuelle.

La porte d'Eyguières ou porte de l'eau - Elle permet un accès au vallon de la Fontaine. La seule entrée du village, jusqu'en 1866.
Eglise Saint Vincent - Construite entre le XIIème et le XVIème siècles, de style roman, en partie creusée dans le roc. Elle n'est devenue église paroissiale qu'en 1481, avec l'abandon de l'église Saint André située dans le vallon de la Fontaine, au pied des Baux.
Chapelle des Pénitents blancs - Construite au milieu du XVIIème siècle, en face de l’église, en bordure de la falaise dominant le Vallon de la Fontaine. Elle est relevée de ses ruines en 1937 par les Confréries de Langue d’Oc.
Château des Baux - Important site touristique en ruine.
L'Oustau de Baumanière - Célèbre hôtel restaurant gastronomique.
Les Carrières de Lumières - Chaque année du début mars à début janvier, ce lieu unique et insolite présente un magnifique spectacle artistique en sons et lumières. Située dans une ancienne carrière, le site propose une projection multimédia originale. Des tableaux de maître ( Chagall, Picasso, Van Gogh...) habillent en fresque, de manière spectaculaire, les murs de 14 mètres de hauteur des gigantesques salles de ce lieu de 7000m². Sur une bande sonore, des images différentes sont projetées dans toutes les carrières (le sol, les murs, les piliers, le plafond…) et selon un montage poétique, les oeuvres se succèdent par un dispositif de 100 vidéoprojecteurs et 27 enceintes.
Château des Baux - Trois fois assiégé, rasé deux fois. Erigé sur un espace étroit d'une longueur de 200 mètres environ, il présentait au Moyen-Age, un aspect défensif. De la première construction du XIème siècle, il ne reste que la chapelle Sainte Catherine. Le donjon, monument principal de la place forte, le pigeonnier, les tours Paravelle et Sarrasine appartiennent à la seconde construction du XIIIème siècle. Au XVIème siècle, le donjon n'est plus utilisé. Une troisième campagne de construction est alors entreprise. Les bâtiments résidentiels s'ouvrent sur la première basse-cour, tandis que le village s'étend dans le seconde basse-cour.
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