QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LES ARCS SUR ARGENS

Village provençal, haut lieu de la viticulture des "Côtes de Provence", un des plus beaux villages du Var avec son important patrimoine de l'époque médiévale dont le quartier du "Parage", aux vieilles bâtisses, places pittoresques, calades pavées et ruelles étroites qui montent jusqu’aux vestiges du château du XIIème siècle, en partie détruit à la révolution, il n'en reste que le donjon, la porte et la salle des gardes. Ce quartier, rénové depuis les années 1960 par des passionnés, entouré par les restes de son enceinte percée de 4 portes encore visibles, nous transporte en plein Moyen Âge. L’histoire des Arcs débute au IXème siècle avec les traces d'une "villa" retrouvées sur la commune. En 1038, construction de l’abbaye de la "Celle Roubaud", à 4 km de l’actuel village, devenue par la suite le domaine viticole Sainte Roseline et la chapelle Sainte-Roseline, du nom de la Sainte à laquelle le "miracle de la rose" a été attribué, sa momie y est déposée dans une chasse en verre. Au début du XIIIème siècle, la situation du castrum "Arcubus" change, les Villeneuve, seigneurs catalans, prennent possession du lieu jusqu’au XVIIème siècle. Le premier, Géraud de Villeneuve reçut ce territoire en récompense des services qu’il rendit à la couronne d’Aragon. Ils érigent le château qui domine toute la plaine, le donjon et l’église Notre-Dame, devenue la chapelle Saint Pierre. Le village médiéval est peu à peu fortifié. La révolution a des conséquences néfastes pour le château puisque Barras décide sa destruction pure et simple. Le donjon est sauvé, grâce à Victor Grand, originaire du village et secrétaire de Barras. La révolution ayant fait son oeuvre, le village médiéval est abandonné, au profit d’habitations en contrebas. L'église Saint Jean Baptiste y est bâtie au XIXème siècle en remplacement de l'église Notre Dame du parage, elle abrite un retable de Bréa de 1501 ainsi qu'une crèche provençale animée.

Porte du Réal - Une des 4 portes de l'enceinte du XIVème siècle.
Porte Milante - Du milieu, car entre le village du XIIème et celui du XIVème siècle elle est le vestige de la porte du "castrum", lieu fortifié, cité en 1040.
Chapelle Saint Pierre - Aujourd’hui désaffectée et lieu d'exposition, cet édifice a été l’église paroissiale du XIème siècle à 1851, date à laquelle l’église Saint Jean Baptiste, a été construite.
Emplacement du puits médiéval - Redécouvert en 1996, mentionné en 1742, utilisé dès le milieu du XIIIème siècle.
Porte Haute - Une des 4 portes de l'enceinte du XIVème siècle.
Roseline Villeneuve, future Sainte Roseline, représentée sur un cadran solaire.
Porte Basse - Une des 4 portes de l'enceinte du "Parage" le quartier médiéval.
Tour de l'horloge du XIIIème siècle avec son campanile daté de 1662, réalisé par Louis Tourtonne, maître serrurier de Besse.
Eglise Saint Jean Baptiste - En remplacement de l'église Saint Pierre, la première pierre est posée le 20 janvier 1846, bénie le 19 octobre 1851 et consacrée le 14 octobre 1882. Elle abrite un retable de Louis Bréa daté de 1501 et une crèche provençale animée.
Retable de Louis Bréa, la "Vierge à l'Enfant" daté de 1501.
Crèche provençale animée
Lavoir Saint Roch
Porte du Miracle des Roses - Vestiges de la porte du château du XIIème siècle, détruit à la révolution.
Le donjon carré - Haut de 19 mètres, vestige du château détruit à la révolution sur ordre de Barras, bâti au XIIème siècle par Arnaud II de Villeneuve, qui a vu naître la future Sainte Roseline. La tour a été sauvée de la destruction par son secrétaire, Victor Grand, originaire des Arcs. Aujourd'hui un hôtel restaurant de caractère.
Chapelle Sainte Roseline - Du XIIIème siècle, située à 4 kilomètres du village. A l'endroit où est fondé en 1038 l'abbaye de Celle-Roubaud, aujourd'hui le Château de Sainte Roseline, un domaine viticole. Restaurée, elle est rendue au culte et classée monument historique en février 1980. Elle abrite la relique de la Sainte si chère aux habitants.
Reliquaire de Sainte Roseline - Fille du seigneur Arland de Villeneuve, née en 1263, faiseuse de miracles. Cinq ans après sa mort, sa dépouille, toujours intacte, est exhumée et placée dans une châsse en verre.
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