QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LEOTOING

Petit village de Haute Loire couronné par les importants vestiges de sa forteresse du XIVème siècle, elle même dominant de 150 mètres l'Alagnon. Au bout d'une succession de virages, se trouve, construite sur un rocher, la chapelle des Lépreux du XVIIIème siècle, édifiée hors de l'enceinte du village afin d'éviter tout contact avec les personnes malades. Le château primitif occupait une motte délimitée par un fossé, située au point le moins élevé du site. A la suite de dissensions au sein de la famille comtale d'Auvergne, Léotoing fit partie des fiefs donnés par jugement royal au comte de Clermont au début du XIVème siècle. Ils donnèrent au château seigneurial un nouveau visage, une tour maîtresse et ses annexes furent édifiées en aménageant une terrasse sommitale sur le piton rocheux voisin, vers 1365, Robert Dauphin renforça les défenses au cours de la guerre de cent ans. Au XVème siècle, un dernier aménagement donna au château sa physionomie définitive. La seigneurie passa aux ducs d'Orléans. Laissé sans entretien, il tomba en ruines à partir du XVIème siècle, vendu à la révolution comme bien national, il servit de carrière pour les villageois. Autre monument remarquable classé, l'église romane Saint Vincent, à proximité du château, elle domine l'ensemble villageois. Une particularité du site: les "terrasses en écailles", bâties en arrondi de pierres sèches, restaurées par une association locale.

le four banal - Sous l'ancien régime, c'est un four seigneurial, dont l'usage est obligatoire et taxé. Ce privilège sera aboli le 17 juillet 1793.
Les terrasses en écailles
Château de Torsiac
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