QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
LE POET LAVAL

"Un des plus beaux village de France" de la Drôme, resté dans son état médiéval, perché sur sa colline au milieu des lavandes et des chênes. Ancienne commanderie fortifiée de l’ordre des Hospitaliers qui a conservé de cette époque le château, des vestiges de la chapelle romane Saint Jean, une grande partie des remparts, des maisons anciennes le long de sentiers et ruelles en escaliers aux pavés inégaux, souvent en pente. L’installation de l'ordre remonte au milieu du XIIème siècle, ils vont fortifier l’éminence rocheuse qui se dresse à flanc de coteau, au coeur du domaine agricole et contrôler à la fois la route qui suit la vallée et la voie de circulation nord-sud. Le site va se faire connaître sous la dénomination de “pogetum vallis”, la "butte de la vallée", d’où le Poët-Laval, qui apparaît pour la première fois dans un acte de 1215. Dès le début du XIIIème siècle, un donjon entouré d’un mur d’enceinte et une chapelle s’élèvent au sommet. Le bourg castral se développe à la suite sous sa protection, entouré d'une enceinte fortifiée au XIVème siècle. La commanderie connut un important développement à la fin du XVème et au début du XVIème siècle avec l'extension du vieux château et la construction d'un second à la limite sud-ouest de l'enceinte. Plusieurs fois assiégée au cours des guerres de religion, la forteresse, très endommagée, est délaissée par les Hospitaliers qui se fixent définitivement à Montélimar à la fin du XVIème siècle. Les fortifications sont démantelées en 1622 par Louis XIII et le corps de logis tombe en ruines. Au début du XXème siècle, abandon progressif du vieux village, pour s’installer dans la vallée à Gougne, en 1930 la voûte et la façade de la chapelle s’effondrent. En 1925, quelques passionnés créent l’association des "Amis du vieux Poët-Laval", elle freine le pillage en acquérant et en consolidant les constructions les plus menacées. Les travaux réalisés par des particuliers sur toute la partie haute du village, ont permis de redonner vie à ce lieu remarquable qui semblait voué à la disparition.

Grand portail, entrée principale du village, en chicane.
Petit portail, seconde entrée du village.
Chapelle Saint Jean des commandeurs - La construction remonte fin XIIème début du XIIIème siècles, elle servait à la fois de chapelle castrale et d'église paroissiale jusqu'à la construction de la nouvelle en contrebas en 1895. Le clocher à été ajouté au XVIème siécle. L'édifice a été très endomagé par les guerres de religion, reconstruit au XVIIème siècle, la nef et la sacristie se sont effondrées en 1930, le coeur a été restauré en 1966.
Effondré en 1930, resté en l'état.
Dès le début du XIIIème siècle, un donjon rectangulaire en pierre, à trois niveaux, entouré d’un mur d’enceinte et flanqué d’une chapelle, s’élève au sommet du rocher. Au cours des XIII et XIVème siècles, le château va se développer et se perfectionner. Au début du XVIème siècle, jugé inconfortable et exigu, il est doublé par un vaste corps de logis. A la fin des guerres de religion, le village et en très mauvais état. Les commandeurs se replient à Montélimar. En 1719, l’édifice est considéré comme inhabitable. En 1789, Le château, déclaré bien national, est vendu aux enchères. Privé de sa toiture en 1815, il est racheté en 1852 par le curé Vincent, resté propriété privée, il est acquis par la mairie en 1988, une importante restauration a été faite.
Ancien temple, musée du protestentisme Dauphinois - En 1560, les protestants prennent possession de la chapelle Saint-André et la convertissent en temple. En 1622, après l'édit de Nantes, elle est à nouveau occupée par les catholiques et les protestants trouvèrent refuge dans la demeure d'un chevalier, devenue maison commune au XVème siècle. Grâce à sa fonction de maison commune et en dépit de la révocation de l'édit de Nantes en 1685, il est préservé de la destruction. L'édifice retrouva sa vocation de temple de 1807 à 1935 puis devint le siège du musée.
Commanderie du XVIème siècle.
HAUT DE PAGE