Pittoresque bourg de montagne des Alpes Maritimes, surélevé et allongé sur une barre rocheuse dominant la rivière Vésubie dans un environnement encaissé. Plusieurs fois détruit en partie par des tremblements de terre, le village semble encore aujourd'hui en position instable sur son promontoire. La rue principale qui grimpe en escalier, bordée de hautes maisons anciennes en pierre de taille ou enduites, mène au sommet du village et à l'église Saint Sulpice dont la façade et la porte sculptée remontent au XVIIème siècle, sur le parvis, une vue imprenable sur les toits de vieilles tuiles. La première mention de la cité apparaît au début du XIIème siècle, elle est sous la domination d’une famille appelée les "Chevaliers de Lantosque", ils possédaient un château sur la partie la plus élevée du village. En 1271, la seigneurie est inféodée aux Tournefort, en 1388, elle devient savoyarde avec le comté de Nice. En 1542, pendant la guerre entre le duc de Savoie et François Ier, le village est incendié par le seigneur d’Ascros. Pendant tout le Moyen Age, Lantosque connut une grande prospérité du fait de sa situation sur l’une des routes du sel qui approvisionnait le Piémont depuis la Méditerranée. En 1705, le village est pillé par les soldats de Louis XIV avec une nouvelle occupation de 1707 jusqu'en 1713. Pendant la guerre de succession d'Autriche, les troupes franco-espagnoles occupent en 1744 et 1747 le comté. En 1792–1793, Lantosque est de nouveau occupé par les troupes françaises. En 1860, réunion du comté de Nice à la France, en 1863, la première route passant par Levens et Duranus atteint Lantosque, en 1894 ouverture de la route entre Saint-Jean-La-Rivière et Plan-Du-Var, 1909-1928, construction de la ligne de tramways desservant La Vésubie. La commune est composée de quatre hameaux: Saint Colomban, Loda, Camari et Pélasque.