Village perché à 380 mètres d'altitude de la vallée du Var dans les Alpes Maritimes. Nid d'aigle dans un superbe décor montagneux, il domine les vallées du Var et de l'Estéron à leur confluence et offre un vaste panorama sur la mer et les sommets du Mercantour. La première mention du lieu "Rochetta" date de 1028. Il revient à la famille vicomtale de Nice et se développe autour du château, siège du fief de La Roquette et de Saint Martin, à l’époque une seule commune. Au centre, l’église rénovée de style baroque dédiée à Saint Pierre, patron du village, a été achevée en 1682, le clocher est reconstruit en 1813, détruit par la foudre et en 1887 après le tremblement de terre. Le village est pillé en 1527 et le château est incendié en représailles à un complot contre le duc de Savoie. En dédommagement des dégâts, les roquettans reçoivent une somme qui a servi en partie à restaurer l’ancienne chapelle Notre Dame Del Bosc. En 1860, La Roquette-St Martin devient française par référendum avec une écrasante majorité de oui. A une époque, le rocher trop étroit, incita une partie de la population à s'établir dans la vallée, créant ainsi Saint Martin, hameau de La Roquette jusqu'en 1867, où ils se séparent. Avec l’endiguement du Var en 1844-1845, les intérêts des deux villages ne sont plus les mêmes. La nouvelle commune prend le nom de La Roquette-sur-Var. Elle obtient une partie des terres gagnées grâce à l’endiguement. C’est l’origine de Baus-Roux où habitent les ouvriers qui travaillent à la construction des digues, son histoire est liée à l'extraction souterraine de la pierre, il en reste les vestiges d’anciennes usines et des fours à chaux. Au cours des siècles, le village a tiré sa prospérité de la culture de l’olivier, de la vigne et des activités de contrebande favorisées par sa position de ville frontière.