QUE NOTRE FRANCE EST BELLE

Petite ville des Alpes Maritimes, paisible et authentique, nichée au sein de collines verdoyantes. Au Moyen Age, la commune était intégrée à Saint-Paul. Avec l’agrandissement et la construction des nouveaux remparts sous François Ier, de nombreuses maisons furent détruites, leurs habitants se déplacèrent au "bourg de La Colle", ce n’est qu’en 1792 qu'il devint une commune et prit le nom de La Colle sur Loup. Sur son territoire, l'agriculture a eu une place importante, ce qui fit dire à Vauban lors de l'un de ses passages "Ce territoire est couvert de vignes, d'oliviers, de figuiers, d'arbres fruitiers et de blé". Apparaît du XIXème jusqu'au milieu du XXème siècle, la culture des fleurs à parfums telles que les fleurs d'oranger, jasmin, rose, ce qui valut à la cité le titre de "capitale de la rose". Dans le patrimoine collois, parfois discret, le château du Canadel est l'un des monuments les plus remarquables et le plus ancien. Il a conservé sa tour à mâchicoulis, son cloître et sa chapelle tous deux inscrits à l’inventaire des monuments historiques. Au XIème siècle, les moines de Lérins construisirent cette chapelle qui fut complétée aux XIIème et XIIIème siècles par une abbaye. Ensuite propriété des évêques de Vence, puis de la famille Villeneuve jusqu'à la révolution où elle fut mise en vente. De nos jours, c'est un bâtiment privé qui comprend d’un côté des logements, de l’autre un hôtel restaurant dénommé "L'Abbaye". A l’entrée du village, l’église Saint Jacques s’impose, construite à partir de 1580 pour remplacer la chapelle du même nom devenue trop exiguë. Les habitants s'étaient engagés individuellement à financer les travaux de cette église, la construction très longue n'est achevée qu'en 1673 par le clocher.

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