Village authentique du Gard, il dresse ses maisons en pierre locale, le long de ses ruelles, surplombées d'anciens porches, au milieu de la garrigue. La première mention du lieu remonte à 890 sous le nom de "Villa Brugariae". Sa tour romane du XIIème siècle avec son horloge et son campanile, semble encore veiller sur ces lieux chargés d’histoire, elle gardait l’entrée du château féodal, aujourd'hui complètement disparu. Entourée d’une enceinte, la cité est mentionnée à propos de "travaux à y réaliser" en 1382, élevée et consolidée, lors de la guerre de cent ans pour se protéger des exactions du Prince Noir ou de Gaston Phébus. L'ensemble a été entretenu jusqu’en juin 1595 où, devant l’armée du duc de Ventadour, on a ouvert les portes contrairement au village de Fenouillet où devant la résistance, la garnison a été tuée. Au détour de ses calades, quelques anciens porches se dévoilent conduisant au four à pain municipal et à l’ancien couvent. A la révolution, tous les muriers, symbole de richesse sont arrachés, la culture du vers à soie ne reprend qu'au XIXème siècle, la production de la soie est alors à son âge d'or, de nombreuses filatures désaffectées en témoignent. Au coeur du bourg, se trouve l'église Notre Dame de l'Assomption de style néo-gothique du XIXème siècle.