Commune des Hautes Alpes issue de la fusion en 1791 de L’Argentière sur la rive droite de la Durance et de La Bessée sur la rive gauche, marquée par un important passé industriel, hydroélectrique, mine d'argent, production d'aluminium, de verre et d'acier, la dernière encore ouverte. La cité doit son nom à la présence d'une mine d'argent sur son territoire, exploitée dès le Moyen Age, jusqu'au début du XXème siècle. Les industriels se sont installés ici pour avoir de l'énergie grâce à l'eau, transportée par conduite forcée pour alimenter des turbines et produire de l'électricité, ce qui a permis l'essor de l'industrie, à ce titre, elle est classée "Patrimoine du XXIème siècle". La commune a construit entre 1920 et 1922, sur le rocher des Hermes, face à l'entrée des usines, une tour de l'Horloge équipée de quatre cadrans, donnant l’heure à tous les ouvriers de la ville, où qu’ils soient. Après avoir fait partie du fief de Rame puis de l'Embrunais, l'Argentière est annexée par le Dauphin en 1155 qui le rattache au Briançonnais, il perçoit ainsi une partie des revenus de la mine et un châtelain le représente. C'est ainsi que différentes constructions se sont succédées, donjon près des mines transformé en château au moyen âge, château seigneurial dans la vallée et le château Saint Jean au XII-XIIIème siècles, établi sur un rocher surplombant le torrent du Fournel, en lien avec les mines d'argent exploitées du Xème au XIVème siècles, ruiné, il en reste aujourd'hui, deux tours, une chapelle et deux bâtiments du XIXème siècle qui abritent la bibliothèque et le musée de la mine. Depuis 1985, seule la Société Coopérative Ouvrière de Production a maintenu une activité industrielle de fabrication de pièces d'acier, désormais, la cité est tournée vers le tourisme.