Village de montagne de la vallée de la Tinée, "Site pittoresque des Alpes Maritimes", perché à 1250 mètres, groupé et allongé sur le versant sud d’un éperon rocheux, dominé par l'église Saint Michel du XIVème siècle, remaniée plusieurs fois. Le bourg se découvre après 11 kilomètres d'une étroite et sinueuse route, dès l'arrivée se trouve un lavoir-fontaine couvert à colonnes du XIXème siècle. Le long de la rue principale et des ruelles pavées, se dévoilent des façades avec des pierres de réemploi, la chapelle baroque Saint Grat, peinte en jaune d'or, un long passage couvert médiéval à arcades, une petite place avec terrasse panoramique et des escaliers comme incrustés dans le rocher apparent. Tout en haut, derrière l'église, au bord de l'à-pic, une table d'orientation à 360° sur tous les sommets alentours et un panorama sur la vallée de la Tinée et le Val de Blore. "Ylontia" apparait pour la première fois au XIème sècle dans un cartulaire de l’abbaye de Lérins. En 1327, une épidéme de peste ravage la population. En 1332, les Ilonsois prêtent serment à Isnard de Glandèves et en 1340, Astruge Grimaldi, baronne de Beuil, achète le fief pour 23 florins d’or. Les Grimaldi en seront les seigneurs jusqu'en 1621 et l'éxécution par le duc de Savoie pour trahison du dernier comte de Beuil, Annibal Grimaldi avec destruction de tous ses biens dont le château d'Ilonse. En 1793, le département des Alpes-Maritimes est créé, Ilonse est rattaché au canton de Beuil jusqu’en 1814 où le comté de Nice repasse à la Sardaigne. En 1860, la commune redevient française avec Nice, en 1923, arrivée de l’électricité, en 1948, inauguration de la route le reliant à la vallée de la Tinée et en 1954, l'eau courante arrive au village.