QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
GUIMILIAU

Village du Finistère connu pour son majestueux "enclos paroissial", un des 7 calvaires monumentaux de Bretagne. Ensemble architectural édifié aux XVIème–XVIIème siècle appelé “enclos paroissial” parce qu'il groupe, comme un essaim, arc de triomphe, clocher, ossuaire, grand porche, église (avec baptistère, tribune des orgues, chaire, retables), sacristie, chapelle funéraire et cimetière. La richesse nécessaire à l’édification d’un tel ensemble vient de l’industrie du lin, très florissante entre le XVème et le XVIIIème siècle, ce qui lui assure la prospérité ainsi qu’à toute la région. Une des causes de la construction des enclos paroissiaux au XVIème siècle, c'est une rivalité de bourg à bourg qui se donne libre essor en faisant mieux que le voisin. Pendant un demi-siècle, on va lutter entre paroisses à coups de fontaines, de calvaires, de chaires, de croix processionnelles...

Arc de triomphe - Entrée de l'enclos, bien modeste, surmontée de deux cavaliers.
Porche d'entrée de l'église Saint-Miliau.
Sculptures du porche d'entrée de l'église, de 1606 à 1617.
Orgues - De 1677, un "Dallam" de trente-deux jeux, restauré en 1989 à l'identique.
Les fonts baptismaux - Véritable merveille en chêne sculpté de 1675.
Retables de Saint Miliau et de Saint Joseph, du XVIIème siècle.
Retable du Rosaire, du XVIIème siècle.
Sacristie - Coupole ronde au toit conique, flanqué de quatre demi-coupoles, au-dessus, petite statue de Saint Miliau, de 1683.
Grand Calvaire - Il représente les quelque 200 personnages qui relatent la vie du Christ, de l’Annonciation à la Résurrection, de 1581 à 1588.
Chapelle funéraire de 1648, à droite.
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