QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
GRIGNAN

Célèbre village en Drôme provençale, "Un des plus beaux villages de France" fièrement dressé sur la plaine autrefois couverte de lavande. Forteresse défensive au pied de laquelle se serrent les maisons formant un harmonieux ensemble, dominé par le château bâti au Moyen-Âge, transformé au XVIIème siècle en un somptueux palais Renaissance, ce "Monument Historique" plusieurs fois endommagé et reconstruit abrite une collection de tableaux, meubles et tapisseries. Un peu en contrebas, contre le flanc sud-ouest de la butte, se trouve l'imposante collégiale Saint Sauveur, édifiée en 1535 par le Baron Adhémar, à l'intérieur se trouve la plaque funéraire de la marquise de Sévigné dont le tombeau est profané en 1793. Le bourg castral, mentionné dès 1105, se développe aux XIIIème et XIVème siècles avec le rôle grandissant de la puissante famille des Adhémar de Monteil. La branche cadette, les Adhémar de Grignan, possède définitivement la seigneurie dès 1239, après avoir prété hommage à Raymond-Béranger V, comte de Provence, afin d'obtenir sa protection, se sentant menacée au nord par les comtes de Valentinois et au sud par les comtes de Toulouse. Grignan et tout son territoire est une terre rattachée à la Provence mais enclavée dans le Dauphiné et qui est restée une seigneurie de Provence jusqu'à la révolution. Le bourg au pied et tout autour de son château reste abrité à l’intérieur de ses murailles jusqu’à la fin du XVème siècle. Il faut attendre le milieu du XVIème siècle pour voir apparaître la première extension hors les murailles. Le lieu connaît des heures de gloire au XVIIème siècle avec François de Castellane Adhémar, comte de Grignan qui exerçe pendant près d’un demi-siècle les fonctions de lieutenant général et de gouverneur de la Provence. Son mariage avec Françoise Marguerite de Sévigné en 1669, sera à l’origine de la célèbre correspondance échangée entre la marquise de Sévigné et sa fille, la comtesse de Grignan. Dès le XVIIIème siècle, le souvenir de Mme de Sévigné et sa gloire littéraire naissante, sauveront le château de la ruine et de l’oubli.

Lavoir du Mail - Edifié en 1840 dans le style néoclassique, souvent comparé au temple de l’Amour du petit Trianon à Versailles.
Clair de Plume - Hôtel de charme 4 étoiles.
Porte du Tricot - La seule restante sur les 7 portes des remparts; édifiée au XIème, rebâtie au XIIIème, surélevée au XIVème, devenue beffroi au XVIème siècle qui est couronné d'un campanile en 1600, l'horloge est attestée en 1579.
Statue de la marquise de Sévigné - Erigée en 1857 à l'initiative de François-Auguste Ducros, maire de Grignan, à la suite d'une souscription nationale.
Collégiale Saint Sauveur - Édifiée en 1535 par le Baron Adhémar, contre le flanc sud-ouest de la butte qui porte le château, elle est sacrée en collégiale par le Pape Paul III en 1539.
Petite tribune accessible par la basse-cour du château, permet au seigneur et à ses proches d'assister aux offices.
Plaque funéraire de la marquise de sévigné dont le tombeau est profané en 1793.
Echoppe du Moyen-Âge
Entrée du château
Château de Grignan - Surplombant le village, témoin de l’architecture Renaissance et du classicisme français, l’édifice a connu une histoire mouvementée. Mentionné dès le XIème siècle, il est transformé à la Renaissance en une demeure de plaisance par la famille des Adhémar. Au XVIIème siècle, la marquise de Sévigné y séjourne auprès de sa fille Françoise-Marguerite. Démantelé à la révolution, reconstruit au début du XXème siècle, il appartient depuis 1979 au département de la Drôme.
Soleil couchant.
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