QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
GREOUX LES BAINS

Petite ville provençale des Alpes de Haute Provence, située au bord du Verdon, entourée d'une nature multiple et généreuse, réputée pour les eaux thermales de ses thermes troglodytiques, déjà célèbres dans l'antiquité. Cité médiévale chargée d'histoire, dominée pas l'imposant château des Templiers, bâti au XIIème siècle, devenu demeure seigneuriale, il a vu passer bon nombre de propriétaires, au fil des années. Le monument échappe à la démolition en 1792, acheté comme bien national par Arnoux Guibert, il est quand même assiégé et pillé en décembre 1800 par les royalistes entretenant l’agitation dans la région. Les Romains fréquentent l’endroit, non pour la fertilité du territoire mais pour les eaux thermales qu’ils ont découvertes. Les invasions des barbares et des sarrasins font oublier les vertus des eaux de cette fontaine qui ne retrouve sa célébrité qu’au cours du XIIème siècle. Possession des templiers, les derniers seigneurs de Gréoux ont le talent d’attirer de nombreux chevaliers qui prennent l’habitude de s’y baigner. Ensuite les guerres qui endeuillent la Provence pendant plusieurs siècles, ravagent l'endroit. Après une longue période d’oubli, les thermes sont relancés à la fin du XVIIIème siècle, Pauline Borghèse, soeur de Napoléon, y séjourne à plusieurs reprises.

Château des Templiers, bâti au XIIème siècle, transmis aux Hospitaliers de Saint-Jean en 1307 par Charles II, comte de Provence.
La cour du château vue de la porte d'entrée.
Porte du Vieil Horloge - Du XIIème siècle, elle s'ouvre dans l'une des tours de la première enceinte, l'horloge est installée au XVIIIème siècle.
Porte du Vieil Horloge, extra muros.
Eglise Notre Dame des Ormeaux - Construite à partir du XIIème siècle en un lieu qui bénéficiait de la protection du château, modifiée et agrandie à plusieurs reprises du XIVème au XVIIIème siècles. En réalité Notre Dame de l’Assomption, elle doit son "surnom" aux ormes qui ont longtemps abrité son voisinage.
Vinaigrerie de Haute-Provence.
La bouche à feu - La troisième enceinte était flanquée de tours percées de bouche à feu permettant le tir au canon.
Les thermes - Connus dès les Celto-Ligure et appréciés des romains qui s’installent à proximité de la source. Après plusieurs périodes d’oubli, les thermes sont relancés à la fin du XVIIIème siècle, Pauline Borghèse, soeur de Napoléon, y séjourne à plusieurs reprises.
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