QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
FONTEVRAUD L'ABBAYE

"Un des plus beaux villages de France" du Maine et Loire, situé aux confins de trois provinces: Poitou, Anjou et Touraine, il abrite l'abbaye royale de Fontevraud, l’une des plus vastes cités monastiques d'Europe, elle s'étend sur 13 hectares. En 1101, Robert d'Arbrissel, protégé par le comte d’Anjou, Foulque V, fonde une abbaye accueillant frères et moniales. Il en essaime rapidement de nombreux prieurés sur un territoire allant de l’Angleterre à l’Espagne. Situé à la frontière de l’Anjou, au coeur de leurs territoires, le lieu devient, à partir de 1189, la nécropole royale des Plantagenêts, abritant les sépultures d’Henri II, d’Aliénor d’Aquitaine, d'Isabelle d'Angoulême et de Richard Coeur de Lion. Dans l'église abbatiale, il ne reste que les gisants, les dépouilles ont disparu quand l'abbaye a été fermée et pillée à la révolution. La gouvernance de l’abbaye est confiée à une abbesse, durant près de 7 siècles, 36 abbesses, issues de la haute noblesse, s’y succèdent. Après la révolution, suivent douze ans d’abandon et de pillages et ensuite 10 ans de travaux, pour transformer l'ensemble en prison qui accueille près de 2800 prisonniers, jusqu'en 1963, où débute un vaste chantier de restauration qui s’échelonne sur plusieurs décennies. Depuis 2000, elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO avec l’ensemble du Val de Loire.

Entrée de l'abbaye royale de Fontevraud.
Eglise abbatiale Notre-Dame de Fontevraud - Edifiée entre 1105 et 1165, elle abrite les gisants d'Henri II Plantagenêt, Richard Coeur de Lion, Aliénor d'Aquitaine et Isabelle d'Angoulême. Il ne reste que les gisants, les dépouilles ont disparu quand l'abbaye a été fermée et pillée à la révolution.
Gisant d'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre de 1154 à 1189 et le gisant d'Aliénor d'Aquitaine, reine de France, reine d'Angleterre vers 1124-1204.
Gisant de richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199 et le gisant d'Isabelle d'Angoulême, épouse de Jean Sans Terre, reine d'Angleterre, 1186-1246.
Cloître - Au coeur du monastère, c’est le lien entre les différents bâtiments. Reconstruit à la Renaissance, il garde ses proportions du Moyen Age, un des plus grands d’Europe.
Salle du Chapitre - Construite au début des années 1540, dans cette salle l'Abbesse réunissait le Chapitre de l'Abbaye pour discuter des sujets concernant l'établissement. Les peintures murales ont été réalisées vers 1560 par un artiste angevin, Thomas Pot.
Réfectoire - Accolé à la cuisine romane. Dimensions de 46 mètres de long sur 10 mètres de large. Pendant la période carcérale le réfectoire est un atelier de fabrication de chaises, la tribune érigée à cette époque sert à surveiller les prisonniers.
Grand dortoir avec sa superbe charpente bois.
Un regard vers les gisants avant de sortir des batiments.
Les six nouvelles cloches de l'abbaye, fondue une par année de 2019 à 2025, réparties dans les jardins, en attente d'être placées dans le clocher.
Cuisines romanes de Fontevraud, accolées au fond du refectoire, constituent un édifice particulier construit au début du XIIème siècle, il fait l’originalité de l’abbaye.
Une hotte géante.
Eglise Saint-Michel - De style gothique angevin, des XIIème, XVème et XVIIIème siècles, à l'origine une chapelle rattachée à l'abbaye.
Chapelle funéraire Sainte Catherine et sa lanterne des mort de 1225, située au coeur de l'ancien cimetière.
Vestiges de la chapelle Notre-Dame-de-Liesse - Edifiée entre 1589 et 1591, vendue à la révolution, elle a disparu entre 1796 et 1813, démolie par le propriétaire, le notaire Jean Hudault.
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