Château du XIIème siècle, dominant la ville, mentionné pour la première fois au début du XIème siècle, quand il apparait en 1002, dans le testament de Roger Ier, comte de Carcassonne qui lègue la forteresse à son fils Bernard. Ce dernier est le premier seigneur à porter le titre de "comte de Foix" vers 1012. Ce premier château est constitué d’une unique tour dont on retrouve les bases dans celles de l’Arget construite à l’endroit le plus élevé de la plateforme rocheuse. Au XIIIème siècle, la forteresse subit les attaques des croisés lors de la croisade contre les Albigeois. En 1272, le comte de Foix refuse de reconnaître la souveraineté du roi de France; Philippe le Hardi, prend la direction d'une expédition et fait capituler la cité. En 1290, réunion du Béarn et de Foix, le château est pratiquement abandonnée par les comtes quand ils vont s'installer dans le Béarn, Gaston Fébus est le dernier à y avoir vécu. Restauré dans la première moitié du XIVème siècle, il redevient résidence comtale, rôle qu'il conserve jusqu'au XVème siècle. En 1479, le dernier comte devient roi de Navarre puis le roi de France, Henri IV en 1607, il annexe ses terres à la France. Siège du gouverneur du pays de Foix depuis le XVème siècle, il continu à assurer la défense, notamment pendant les guerres de religion. Après l'ordre de Richelieu de raser le château en 1632-1636, la décision n'est jamais appliquée. En 1635, commençe la guerre de trente ans qui aboutit en 1659 au traité des Pyrénées, on retrouve une utilité au château de Foix proche de la frontière tout en oubliant l'ordre de démolition. Au XVIIème siècle, il perd son caractère militaire, transformé en prison il le restera jusqu'en 1864. A la fin du XIXème siècle, il est remis dans son état initial selon ses restaurateurs, la forteresse que l'on voit aujourd’hui en est le fruit. En 2017-2019 de nouveau restauré, le "nouveau" château de Foix devient le symbole du département.