Gros bourg perché du Var, à flanc de colline dans des paysages provençaux, dominé par la tour de l'Horloge, tout en calades où le passé à laissé quelques vestiges le long des ruelles étroites et pentues menant au sommet. Au cours de l'époque romaine, apparaissent les premières constructions, non loin de la chapelle Notre Dame des Cyprès, première église du lieu. "Fagentia" est mentionné pour la première fois en 909 dans une charte de l'abbaye de Cluny quand l'abbé Mayeul rejoint Cluny et donne à l'évêché de Fréjus, seigneur du lieu, tous ses domaines s'étendant de Montauroux à Claviers. On retrouve aussi "Faventia loca" en 1119 dans une charte de l'abbaye de Saint-Victor. Au XIIIème siècle, l'évêque de Fréjus bâtit un château sur le haut de la colline, il en reste les vestiges d'une tour. L'évêque également seigneur, ne vient que rarement sur ses terres et confie l'administration de la ville à des familles laïques. La cité est protégée par les remparts édifiés au XIIIème et XIVème siècles, on y accéde par sept portes dont quatre sont encore visibles. Après la destruction du village par Raimond de Turenne, en 1391, il se repeuple grâce à une fabrique de faïence et aux habitants de Callian et se développe autour de la résidence cléricale qui devient une villégiature particulièrement prisée, dont existent encore les anciennes résidences dans la vieille ville. Mais en 1710, monseigneur de Fleury, évêque de Fréjus, futur précepteur et ministre de Louis XV, ordonne le démantèlement du château devenu selon lui inutile et dispendieux. A partir de 1782, les droits de seigneurie sont rachetés pour la somme de 53000 livres à l'évéché de Fréjus, la cité devient commune libre et son seul seigneur est le roi, par pour longtemps, s'ensuivent les péripéties de la révolution, auxquelles la commune participe très activement. Fayence est réputé pour son centre de vol à voile (premier en Europe) où s'organisent cours et compétitions. Le terrain d’aviation, créé en 1929, est utilisé pour des raisons militaires jusqu'en 1945.