QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
EYMOUTIERS

"Petite cité de caractère" au coeur du Limousin. Site stratégique, point de convergence des chemins, des hommes et des routes de l'eau, Eymoutiers offre au fil de l'eau un charmant bord de Vienne et un beau patrimoine bâti: la collégiale avec ses remarquables vitraux du XVème siècle et son trésor, l'ancien couvent des Ursulines, les vieilles maisons de tanneurs et leur greniers typiques. L’occupation du site remonte à la fondation d’un monastère, au Xème siècle, sur le tombeau du saint ermite Psalmet, venu d’Irlande se retirer dans la forêt de Grigeas. Au XIème siècle, un chapitre de chanoines remplace le monastère et Eymoutiers passe sous l’autorité de l’évêque de Limoges. De l’église romane primitive, il ne subsiste que deux travées, le portail et le magnifique clocher, aux XVème et XVIème siècles, un choeur gothique est reconstruit, la collégiale prend son aspect actuel. En 1428, la cité obtient de l’évêque une charte d’affranchissement et des remparts sont érigés. Dés le XIème siècle, se développe la corporation des tanneurs, fabricants de cuir fait à partir de peaux et de tan, écorces de chêne et de châtaignier broyées. C'est de là que les habitants tiennent leur nom: les "pelauds" (ceux qui pèlent la peau). Cet artisanat a connu son apogée au XVIIème siècle (on comptait vingt tanneries en 1628), toutes installées en bord de Vienne. Les "tanateurs" ont profité d'une grosse production locale de bovins fournissant une matière première de bonne qualité et d'une eau pure. L'activité des tanneurs se poursuit jusqu'en 1914.

La Mairie occupe une partie de l'ancien couvent des Ursulines. A partir de 1629, elles étaient en charge de l'éducation des jeunes filles jusqu'en 1790.
Collégiale Saint Etienne - Construite à l'emplacement d'un ancien monastère carolingien, elle comporte une partie romane du XIème siècle et un choeur gothique avec vitraux remarquable de la fin du XVème siècle.
Le clocher - Date de la fin du XIème siècle, Il comporte trois étages carrés élevés au-dessus du rez-de-chaussée. le deuxième, abrite les cloches et le troisième, simple plate-forme, a été ajouté au XVème siècle.
Les anciens greniers de tanneurs.
La tour d'Ayen - Vaste demeure de notable des XVème et XVIème siècles, située sur le point le plus élevé de l'ancienne cité.
Un des trois lavoirs que comptait la ville autrefois.
Le travail à ferrer - Le maréchal ferrant ferrait les vaches à l'aide d'un travail, elles étaient soutenues grâce a une ceint(ure ventrale.
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