Village de charme des Bouches du Rhône qui a conservé son authenticité où les maisons anciennes en pierre se tiennent en enfilade le long des ruelles. Etalé sur le flan de sa petite colline, surmonté d'un rocher où se dressent une statue de la Vierge et une tour d'horloge. Cette dernière, bâtie en 1672 est le symbole de l'indépendance d'Eygalières, en 1660, les villageois ont payé la rançon de leur seigneur, le duc de Guise, pris en otage par les Espagnols, en récompense, ils ont gagné les droits seigneuriaux. A côté, il ne reste que le le rez-de-chaussée voûté du donjon (XIIIème siècle), la statue de la Vierge a été placée en 1893 pour commémorer un miracle. Sur cette hauteur, émergent des ruines du château et du vieux village. Le site offre un splendide panorama sur les environs entourés de champs d'oliviers, de vallons verdoyants, de vignes et comme toile de fond les Alpilles. L’antiquité gallo-romaine a laissé la présence de "villaes" dispersées dans les parties exploitables, elles sont à l’origine des plus anciens "Mas". Du VIIème au XVème siècle, les habitants se replient sur la partie la plus sûre à défendre, le "vieux village" d’aujourd’hui, aménagé en forteresse. Cependant, elle fonctionne toujours comme les anciens "municipes" romains dont elle est issue. Du XIXème jusqu’au milieu du XXème siècle, l'âge d’or des paysans, favorisé par l’arrivée de l’eau de la Durance vers 1840 et l'arrivée du chemin de fer en 1884 va accélérer, l'utilisation intensive des plaines et va inciter les paysans à transformer leur modeste agro-pastoralisme en exploitations "exportatrices".