Cité médiévale "Petite cité de caractère" du nord Isère qui a conservé une grande richesse architecturale, mise en valeur par une restauration d'envergure, rappelant le chemin parcouru depuis le Moyen-Age. Ville résidence des dauphins du Viennois, mentionnée dès le IXème siècle mais Crémieu apparaît dans l'histoire au XIIème siècle, siège d'une châtellenie de la baronnie de La Tour-du-Pin, rattachée en 1282 au Dauphiné, lui-même rattaché à la Couronne de France en 1349. Située à la frontière entre le Dauphiné et la Savoie, la cité joue un rôle militaire important. Le château est établi sur la colline Saint-Laurent, en face, s’établit, au sommet des falaises de Saint-Hippolyte un prieuré de bénédictins, entouré de ses propres fortifications. La ville se développe au XIIIème siècle sous les murailles du château puis entre les deux collines. Située sur la route de l’Italie, elle a une grande activité du commerce des grains entre France, Savoie, Suisse et Italie. La ville basse à partir du XIVème siècle, attire les riches marchands, elle conserve à l'heure actuelle maisons et anciens hôtels particuliers à l’architecture soignée. Jean II, dauphin de Viennois, fonde dans la partie basse, le prieuré qui deviendra le couvent des Augustins, les travaux débutent au XIVème siècle et se poursuivent jusqu'au XIXème siècle par de nombreux remaniements. C'est le début d'une période de prospérité qui nécessite la construction de nouveaux remparts englobant les deux collines et la ville basse, au XVème siècle, une vaste halle recouverte de lauze remplace le marché créé en 1314. Le château abandonné au XVIIIème siècle, sert de carrière de pierres jusqu’à la révolution, en partie reconstruit au XIXème siècle. C'est à cette période que le lieu devient une destination des peintres à la recherche de sujets pittoresques, très rapidement, des artistes y travaillent au cours du siècle dont Camille Corot, Charles-François Daubigny, Gustave Courbet...