QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
CORDES SUR CIEL

Cité médiévale du Tarn qui a adapté au relief escarpé, ses rues tortueuses et ses maisons. "Grand site de Midi Pyrénées" dominant la paisible vallée du Cérou et grande étape sur les chemins de Compostelle. En 1222, le comte Raymond VII de Toulouse, maître du territoire, fraîchement reconquis, fait construire la première bastide de l’histoire, nouveau bastion affecté à sa défense. La fondation de cette cité était également destinée à accueillir une population durement touchée par les guerres, dépossédée de ses habitations et rendue éparse. Son édification dure sept ans, deux enceintes fortifiées sont érigées, de nombreux ateliers s'y installent, elle est rapidement peuplée. Les Croisés ayant été momentanément repoussés, la ville devient l’un des foyers du catharisme, à la fin du mouvement religieux, elle subit l’inquisition et les persécutions menées par l’évêque d’Albi mais ne se soumet qu’en 1321. Malgré celles-çi, Cordes se développe grâce à l’essor des industries de toiles, de draps, de cuir, au commerce et à la finance, atteignant 5000 habitants et débordant des remparts, il fallut édifier de nouvelles fortifications. Entre 1280 et 1350, de riches familles marchandes élèvent des maisons aux très belles façades gothiques que l’on retrouve encore aujourd’hui. En 1348, la cité est victime de la peste noire, emportant un quart de sa population. Au cours de la guerre de cent ans, la ville dut renforcer ses fortifications mais eut peu de dommage. A partir de 1450, cette place connut un nouvel essor, grâce au commerce du pastel mais dut faire face à partir de 1562 aux guerres de religion. Fortifiée, elle sera prise d’assaut en 1568 par les protestants, pillée et incendiée. Elle fait de nouveaux les frais d’épidémies de peste et perd peu à peu de son influence. Au XVIIème siècle, la construction du canal du Midi modifie les grands axes commerciaux et la laisse sur la touche, elle se vide peu à peu jusqu'à la révolution et tombe progressivement dans l’oubli, avant de s’éveiller à partir du milieu du XXème siècle, lorsque des artistes la redécouvrent. Une mise à l’écart qui explique que la ville a réussi à garder autant de traces de son passé et soit nommée "la cité aux cent ogives", à cause de ses nombreuses ouvertures de cette forme.

Place de la Bouteillerie - Quartier le plus récent. La montée par la Grand Rue de l'Horloge, l'axe principal, permet le franchissement des portes successives pour remonter le temps jusqu'en 1222, date du début d'édification de la cité sur le sommet de Mordagne.
Grand Rue de l'Horloge, ce quartier a été protégé au XIVème siècle par une cinquième enceinte.
Capelette Saint Jacques - Edifiée au XVIème siècle par un membre de la confrérie, dédiée au pélerinage de Saint Jacques de Compostelle.
Restaurée par le peintre Yves Brayer, venu se réfugier à Cordes de 1940 à 1942.
Porte de l'Horloge - Edifiée dans la quatrième enceinte, au XVIème, aménagée au XVIIème siècle pour recevoir l'horloge.
Restes de la chapelle des Trinitaires - XVIème siècle, chassés de Cordes par les guerres de religion, ils s'y réinstallent ensuite. A la révolution, Le couvent et la chapelle ont été détruits.
Tour de la Barbacane - XIIIème - XVème siècle, elle protégeait la porte de la troisième enceinte, disparue aujourd'hui.
Porte du Vainqueur - XIIIème siècle, percée dans la deuxième enceinte. L'appellation "Vainqueur" est le surnom d’un de ses anciens propriétaires, soldat du Ier Empire.
Vue depuis la rue des Remparts sur l'ancien chemin de ronde, appelé le Planol.
Maison Goorsse du XVème siècle.
Porte de Rous - Porte fortifiée de la première enceinte, édifiée au début du XIIIème siècle.
Maison Prunet, XIIIème siècle, à gauche - Maison du Grand Fauconnier, XIVème siècle, musée d'Art Moderne et Contemporain, à droite.
Les halles - Les piliers remontent au Moyen Âge, le toit et la charpente ont été refaits à la fin des années 1800. Le puits sous la halle est profond de 113,50 m.
Maison du Grand Veneur, XIVème siècle.
Maison Fonpeyrouse, du XIIIème siècle, abrite l'Hôtel de Ville.
Maison Ladevèze, du XIVème siècle.
Maison Gaugiran du XIIIème siècle, abrite l'office de tourisme.
Maison du Grand Ecuyer, XIVème siècle, elle a fait l'objet d'ajouts et de transformations jusqu'au XVIIIème siècle.
Porte des Ormeaux - Entrée principale de la cité dans la première enceinte sur le coté ouest.
Eglise Saint Michel - XIIIème - XVème siècles.
Le Portanel - Porte secondaire de la première enceinte, du côté nord, probablement reconstruite au XVIème siècle.
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