QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
CONTES

Gros bourg perché des Alpes Maritimes dans la vallée du Paillon. Asphixié par les voitures, la commune a installé deux ascenseurs qui relient la partie haute à la partie basse. Le village appartient à la catégorie des castellum ligures, au départ, un oppidum sur le piton rocheux dominant la vallée. Cité dans une charte datée de 1057, de l’abbaye de Saint-Pons qui reçoit en fief la quasi totalité des terres de la vallée. A cette époque, quittant le piton, totalement dénué d’eau, les villageois s’installent dans la vallée du Paillon. L’oppidum ne fut pas abandonné mais conservé comme refuge en cas de menace. A l’époque post-carolingienne, Contes se décomposait en deux parties: le castrum et le Villum sur la rive de la rivière. Après avoir acquis les droits seigneuriaux en 1471, la population prête serment au comté de Savoie. A la fin du XVème siècle, le village s’est essentiellement développé sur la rive du Paillon, on y trouve une église et plusieurs moulins. Le 9 octobre 1530, une crue ravage la vallée et ensevelit totalement sous plusieurs mètres de débris le bas-village, détruisant toute trace moyenageuse. La population se replia vers le castrum, une église fut construite sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine. Une fontaine Renaissance est érigée en 1587 sur la place devant l’église, comme symbole de l’arrivée de l’eau au castrum. En 1860, le rattachement du comté de Nice à la France fut voté à l’unanimité, la commune connut alors un essor remarquable grâce à l’arrivée de la première route carrossable qui le désenclavait.

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