Village médiéval, perché sur son piton rocheux à 650 m d’altitude dans les Alpes Maritimes. "Un des plus beaux villages de France" traversé par de nombreux passages couverts, voûtés et ruelles, dans un dédale tortueux et pavé entre les maisons de pierres ou enduites aux tons pastels roses, bleus ou jaunes. Au sommet se trouve l'église baroque Saint Jean Baptiste, construite à partir du XIVème siècle, plusieurs fois remaniée et l'esplanade de l'ancien château. A l’époque romaine, la colline portait un castellaras, puis une église et une maison forte y sont construites. Le village, recroquevillé, vient de naître, cet état va durer jusqu’au XIème siècle. En 1108, signalé dans un document sous "Cauda Rasa", il dépend de Nice et se développe jusqu'au XVIème siècle. En 1325, il passe sous la domination du comté de Provence et en 1388 avec tout le pays de Nice, passe à la maison de Savoie jusqu'en 1860. Le 2 mars 1629, le village est érigé en baronnie. Entre 1744 et 1748, Coaraze est l’objet d’une administration espagnole après que son seigneur ait prêté serment à l’Infant d’Espagne. Au XIXème siècle, le village est relié par route à Nice en 4 heures de diligence. En 1793, a lieu la "bataille de Coaraze, où Claude-Victor Perrin, futur maréchal Victor, repousse 3.000 Piémontais et un régiment d’émigrés avec un bataillon de 600 hommes. Dénommé le "village du soleil" grâce à un ensoleillement exceptionnel, de nombreux cadrans solaires en céramique, réalisés par des artistes dont Jean Cocteau, Valentin, Douking, Ben, etc, en ornent les rues, notamment sur la façade de la mairie et sur le mur de soutènement de l'esplanade.