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CHATILLON EN DIOIS

village médiéval remarquable situé au sud du Vercors dans la Drôme, blotti à l'abri des grandes falaises du Glandasse (2041m), en partie restauré, il est traversé par des ruelles, appellées localement "viol", du latin "via" qui signifie "route ou voie". "Un des plus beaux villages de France" de maisons traditionnelles lovées autour de son rocher sur lequel était édifié le château qui lui a donné son nom, en 1242, "Castrum Castillion" et vers 1538, "Castillion en Dyois". Sur cette éminence, un fortin est édifié dès l'époque gallo-romaine, au XIIIème siècle, il se transforme en castellum puis il se développe jusqu'au XVème siècle où il est occupé par de puissants seigneurs qui contrôlent toute la région et la vallée du Bez. Au pied du rocher, adossée à la falaise, se trouvent les vestiges de l'église Saint Nicolas, construite vers 1200, déclarée en mauvais état par l'évêque de Die dès 1549, elle est abandonnée en 1688 au profit de l'église actuelle et démolie en 1705. Au XIVème siècle, d'abord frappé par la peste en 1347 puis détruit par les troupes d'Olivier du Guesclin (le frère de Bertrand), les habitants se protègent en renforcant l'enceinte construite en 1242 par de nouveaux remparts qui servent aujourd'hui de soubassement aux maisons du village. Haut lieu du protestantisme, le village est traversé par le sentier "sur les pas des Huguenots". Durant les guerres de religion, la bonne entente règne entre catholiques et protestants et ce n'est pas la population qui occasionne les dégats dans la ville. En 1573, château et remparts sont démolis, par ordre des gouverneurs du Dauphiné de qui dépendait l'intégralité du comté du Diois depuis 1450, par crainte que les protestants n'en fassent une place forte. Situé à 570 mètres d’altitude, il est entouré de l’un des plus hauts vignobles AOC de France. Chatillon inspira les décors des romans de Giono d'où l'immense fresque qui lui rend hommage sur une haute facade sans fenêtre.

Deux niveaux de remparts sont visibles, en haut les remparts du château, en bas les remparts du village dont les soubassements ont servi de base aux maisons.
A l'époque gallo-romaine, le rocher qui domine le bourg est pourvu d'un poste de surveillance. Au XIIIème siècle, le fortin se transforme peu à peu en castellum pour le seigneur de la baronnie. Entre les XIIIème et XVème siècles, le château contrôlant la vallée du Bez fait de Châtillon le chef-lieu d'une vaste baronnie aux mains de puissants seigneurs. En 1573, il est démoli avec les remparts, par ordre des gouverneurs du Dauphiné de qui dépendait le comté du Diois depuis 1450, par crainte que les protestants n'en fassent une place forte. Aujourd'hui l'endroit est privé.
Tour de l'horloge - Édifiée vers 1725, devenue au fil des ans l'emblème de la commune, elle a été bâtie au-dessus de l'une des deux portes médiévales. Elle comportait, dès sa construction, une horloge à une aiguille et une cloche baptisée Marie-Marguerite qui sonnait les heures. La tour domine la place du Reviron, créée en 1523, où les charrettes pouvaient faire demi-tour.
La mairie en cours de rénovation - Ancien hôtel particulier construit à la fin du XVIème siècle par un compagnon d'armes de Lesdiguières, François de Philibert, seigneur de Venterol. En 1791, à la vente des biens nationaux, la communauté des habitants l'achète pour y installer la mairie.
Le temple - Construit en 1792 sur l'emplacement de l'ancien, édifié en 1610 et démoli en 1683, à la révocation de l'édit de Nantes.
Rue des Rostangs - Rue principale du bourg médiéval, a peu changé depuis le XIIIème siècle.
Maison consulaire - Construite en 1533, à partir de 1544, elle devient le siège de l'assemblée des consuls et syndics élus qui administrent le village jusqu'à la révolution. La fontaine, à l'époque la seule du village a été encastrée dans l'arche murale au XIXème siècle, lors de l'élargissement de la rue des Rostangs.
Placette de la Concorde - Unique place au coeur du village, elle accueille les foires et le marché hebdomadaire. Depuis le XIIIème siècle, on y procède à l'élection des représentants des Châtillonnais. Elle est fermée, au sud, par la façade d'une demeure construite sur les remparts. C'est sur cette place que le 24 juillet 1789, les Châtillonnais apprennent, les événements parisiens.
Chatillon inspira les décors des romans de Giono d'où l'immense fresque qui lui rend hommage sur une haute facade sans fenêtre.
Eglise Saint Julien - Construite hors les murs entre 1688 et 1705, elle remplace l'église Saint Nicolas en mauvais état et trop exiguë. Aprés un effondrement la voûte de la nef est reconstruite en 1745.
Autel baroque de 1751.
Autrefois, ce petit escalier menait à une poterne du château, aujourd'hui un passage privé.
Ancienne église Saint Nicolas - Au pied du rocher, adossée à la falaise, se trouve ses vestiges, construite vers 1200, déclarée en mauvais état par l'évêque de Die dès 1549, elle est abandonnée en 1688 au profit de l'église actuelle et démolie en 1705.
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